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univers_pr:requiem_le_premier_refuge

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univers_pr:requiem_le_premier_refuge [2025/09/26 11:41] natakusqunivers_pr:requiem_le_premier_refuge [2025/09/27 09:41] (Version actuelle) natakusq
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 ==== La rencontre au cimetière ==== ==== La rencontre au cimetière ====
  
-Il est difficile de percevoir toutes +Il est difficile de percevoir rapidement les limites de la caverne qui abrite le cimetière. Mais alors que les PJ sont dans ce cimetière, un cri se fait entendre, une voix rauque et grave. Sa source peut être rapidement identifié, un homme humain est recroquevillé dans un des tunnels quittant le cimetière. Il suppliera les PJ d'éteindre toutes leurs sources de lumière, se cachant les yeux, mais ils auront sans doute plus que le temps d'apercevoir que sa peau est parcourue de multiples sillons noirs sur une très grande majorité de son corps (un examen plus approfondi permettrait de constater que ces sillons semblent partir de sa jambe droite, et remontent le long de son corps jusqu'à son cou, et parcourent également son bras droit et sa jambe gauche.\\  
 +Si et seulement si les aventuriers s'exécutent, et éteignent véritablement toute source de lumière, il s'apaisera, cessera ses cris aux échos inquiétants, et acceptera de parler. Mais il s'agit là d'un homme brisé psychiquement, dont les paroles sont fluctuantes dans l'intonation, le timbre, le débit, ... De même, le contenu de son discours est assez labile.\\  
 +Il se nomme Théoliz, fils d'Amöss. Il pourra dire être un ancien serviteur des dieux flamboyants, mais par moments se dira descendant du peuple de l'ombre. Sa temporalité est totalement floue et changeante, et n'ayant aucun accès la lune ou au soleil n'en a pas la moindre idée qui plus est. Il pourra qualifier des tombes comme ses amis, et à peine après pleurer leur décès à chaudes larmes comme s'il venait d'advenir. Concernant la personne morte, tuée devant la pièce scellée, il pourra donner son nom, Jéolin, fils d'Amöss, sans jamais répondre de son lien de parenté, et dire qu'il a voulu libérer la lumière. Il pourra qualifier la lumière de torture, tout en maudissant le froid des ténèbres infinies.\\  
 +Les informations qui peuvent être apprises de sa bouche sont limitées, mais il pourra concéder quelques éléments chronologiques parmi les suivants à mesure des discussions (certainement par en une fois). 
 +  * L'un des dévots du temple a prétendu avoir été férocement attaqué par un merle blanc, symbole sacré d'un excellent présage, et a du le tuer face à l'énergie infinie que déployait la bête pour lui mordre les chairs. 
 +  * Afin de l'aider à expier cette fois, un rituel de pardon a été effectué, rituel rare et ancien qui consiste à ce que chacun des frères de la chapelle embrassent d'un baiser le fautif. 
 +  * Le baiser avait le goût du sang. 
 +  * Après quelques soleils, la plupart de ses frères ont commencé à développer de la fièvre, puis des spasmes. 
 +  * Puis ils ont souffert, toute la journée durant, et seule la nuit leur apportait un peu de répit, et il devint clair que la lumière était la cause de ce mal. 
 +  * Les jours passaient, les prières se succédaient, et les malades restèrent dans la cave du temple, chaque sortie était bien trop douloureuse et était immédiatement avortée. 
 +  * Alors les frères décidèrent de renoncer à leur culte, et de partir dans les souterrains. 
 +  * Des jours durant, ils restèrent malades, leurs yeux devinrent pâle, tout comme leur peau, et la moindre lumière devenait une torture. Toute lumière fût bannie, et les malades furent soulagés, enfin. 
 +  * Mais après un mois peut-être, alors qu'ils n'étaient plus algiques ou fiévreux depuis un moment, certains commencèrent à devenir étrange. 
 +  * Une folie étrange et grandissante s'emparât d'eux, ils devinrent confus, étranges, rêveurs ou tantôt irascibles. 
 +  * Puis avec le temps certains perdirent totalement la tête, attaquant leurs frères, les mordant. 
 +  * Ceux qui étaient mordus alors qu'ils étaient sain éprouvèrent quelques jours de fièvres, et le cycle recommenca. 
 +  * On enchaîna ceux proches de la folie. 
 +  * Certains s'entretuèrent, d'autres succombèrent de la faim. 
 +  * Tout le monde est mort sauf lui.
  
-Théolizfils d'Amöss.\\  +==== Le sanctuaire improvisé ==== 
-[[creature:etrangleur|étrangleur]]+ 
 +Le cimetière se prolonge avec plusieurs tunnels. Certains ne donnent que sur des cavités peu intéressantes (de grossières étagères de pierre d'un côté, un lit en peau de bête ailleurs, un tunnel effondré encore ailleurs)un autre amène vers un plan d'eau particulièrement glaciale qui devrait décourager quiconque d'y plonger. Mais surtout, le survivant désigne l'un d'eux comme menant au "sanctuaire du mal", et il refusera de l'emprunter.\\  
 +Un [[creature:etrangleur|étrangleur]] habite ce couloir, et attaquera tout intrus. Le couloir est parsemé de gravures intaillées dans la roche, se superposant les unes aux autres, et au sens totalement incompréhensibles. Mais il a sans doute fallu des années pour les graver. Ce couloir débouche vers un endroit qui semble éclairé par la lumière.\\  
 +Effectivement, un peu plus loin, le tunnel s'abouche après avoir tourné sur ce qui s'apparente à un lieu de culte, grossièrement mais patiemment taillé à même la roche : une table, des murs ornementés, des colonnes sommaires, ... Le plafond est partiellement écroulé, laissant largement entrer la lumière du jour, et les pierres résultants de cet effondrement ont été laissées à même ce lieu de culte.\\  
 +Le détail le plus crucial est le cadavre d'un rapace, dont la moitié du corps se trouve sous la lumière. Celle-ci est partiellement décomposée mais plutôt saine, tandis que l'autre moitié, à l'ombre, est creusée de sillons noirs.  Sous la peau entrouverte de la moitié infectée, on peut voir de multiples vers noirs grouillants et se tortillant.\\  
 +On peut bien sûr apercevoir la brumer à travers l'ouverture du plafond. 
 + 
 +Il devrait être évident pour les joueurs à ce moment que la lumière est salvatrice, mais Théoliz refusera de s'en approcher. Se posera alors la question de l'obliger ou non. Ce choix devrait être moralement complexe, mais des plus simples physiquement.\\  
 +Forcer Théoliz (en le maintenant sous la lumière diurne pendant tout une journée) entraîne des spasmes et des cris de souffrances, puis des pleurs et supplications. Des heures durant, Théoliz souffre manifestement, mais à mesure les sillons de sa peau semblent s'éclaircir, tandis qu'une odeur de chair brûlée envahit la pièce. Parmi les supplications, il prononcera sans doutes aussi des phrases incohérentes, et parfois donnera peut-être des indices temporels manquants de l'histoire précédente. Peut-être évoquera-t-il que Jéolin prétendait avoir vu la lumière par une faille, et la vérité salvatrice.\\  
 +Il sera nécessaire de beaucoup l'hydrater durant ce rituel, Théoliz réclamera plusieurs fois à boire, et sa peau semblera particulièrement sèche. 
 + 
 +==== Le dernier survivant ==== 
 + 
 +Au terme de la guérison, d'une journée complète, les pleurs vont cesser, et Théoliz va être particulièrement calme. Il sera assoupi..\\  
 +À son réveil, qu'il soit naturel quelques heures par suite, ou forcé, il va calmement s'enquérir de l'état du monde. Il présentera une certaine froideur dans ses émotions, et sera extrêmement taciturne. Si on ne lui répond pas, il questionnera sur la brume qui est visible. Puis, de manière particulièrement calme, mais décidée, il grimpera le long de la roche. Si on l'en empêche, il dira simplement de manière laconique avoir besoin d'observer quelques minutes. Mais, en haut, il exprimera que sa survie n'a de sens que pour ce jour, et qu'il doit faire son dernier devoir de prédicant de la Lumière, et s'enfoncera dans la brume - calmement si on lui en laisse le temps, très prestement si on tente de le poursuivre et sautera en contrebas de la roche, où nul retour en sécurité n'est possible aisément si on l'y suit. 
 + 
 +Au terme de quelques heures, et alors que la mort de Théoliz est devenue quasi certaine, un bruit majeur résonne dans tout le complexe souterrain. La terre tremble violemment quelques secondes, tandis que de la poussière, des petites roches et des stalagtites chutent du plafond. Puis, un vent très important parcoure brusquement les galeries, et on pourrait jurer y entendre les échos des pleurs lointains l'espace d'un instant.\\  
 +Un survivant surveillant l'entrée de la grotte pourra dire avoir vu comme une flamme traverser le ciel un bref instant, puis un vent venu des montagnes a balayé la brume en un instant. En fait, une météorite s'est écrasé dans les montagnes, où l'on peut apercevoir un incendie qui y danse au loin (d'un feu orange naturel).\\  
 +Phénomène naturel, ou réponse des dieux de la lumière au sacrifice de leur dernière apôtre, la question demeure sans réponse. Mais l'étude des textes sacrés de la religion permettra de retrouver que le dernier devoir d'un prédicant est d'offrir sa venu le moment venu pour défendre les justes et les vertueux. 
 + 
 +==== Le dernier problème ==== 
 + 
 +De retour au camp, les aventuriers apprendront que celui-ci a été attaqué par des chauve-souris enragés, qui ont mordu plusieurs personnes (au choix, mais une répartition éclectique est une bonne idée). C'est probablement Scandios qui a pu les terrasser, et il est possible de les examiner. Evidemment, leurs gencives sont injectées de sang et leur pupille est pâle. Ces survivants sont sans doute contaminés, tout comme certains PJ.
univers_pr/requiem_le_premier_refuge.1758912087.txt.gz · Dernière modification : 2025/09/26 11:41 de natakusq