Vivant au plus profond des forêts corrompues, les bajang croissent dans les troncs d'arbre comme des pustules du mal et n'en émergent que pour terroriser les villages alentour.
On trouve ces esprits de la nature malfaisants dans les jungles tropicales corrompues, mais généralement près des sites de batailles sanglantes, la sépulture d'un wu jen maléfique ou le lieu de réunion secret des zélateurs d'un culte diabolique. Les bajang ressemblent à des humains rabougris et trapus (ils mesurent environ 90 cm pour 60 kg) dotés d'un nez aplati, de cheveux fins et d'une peau brun pâle. Ils ont des yeux de fouine d'un bel orange et leur bouche immense et sans lèvres est en permanence déformée par d'horribles grimaces. Leurs mains osseuses sont terminées par des griffes et leurs pieds ressemblent à des pattes de vautour.
Les bajang parlent le commun et la langue des esprits.
Les bajang sont des combattants retors et sournois, qui préfèrent s'en prendre à des proies faibles ou sans défense. Ils préfèrent également attaquer leurs victimes quand elles dorment ou les personnages seuls par derrière.
Griffes, jet de Vigueur (DD 13); effets initial et secondaire : perte temporaire de 1d4 points de Force.
Trois fois/jour - Bourrasque (DD 14), Divination, Imprécation (DD 13), Lumière spectrale (DD 13), Périmètre d'immobilisation (DD 18) et Souffle de vapeur (DD 15). Un bajang utilise ces pouvoirs comme un ensorceleur du 6e niveau lancerait les sorts du même nom (DD 12 + niveau de sort).
Un bajang peut se transformer à volonté en un petit chat sauvage à la robe brun clair et aux yeux oranges. Ses caractéristiques et pouvoirs restent les mêmes sous cette forme.
L'énergie vitale du bajang est liée à un arbre unique de la forêt où il vit. Si cet arbre est détruit (abattu, brûlé ou s'il pourrit magiquement), le bajang meurt sur-le-champ.