Sous sa forme humaine, le dokufu utilise la surprise pour piéger une victime isolée dans sa toile avant de pousser de force ses œufs dans sa gorge. S'il est attaqué sous cette forme, il se transforme en araignée ou fuit. Sous sa forme aranéide, la créature attaque avec les griffes tranchantes comme des rasoirs qui arment ses pattes avant.

Sous sa forme naturelle, un dokufu peut expulser 1d10 petits de son système digestif, soit en les répandant sur le sol, soit en les projetant directement à son adversaire jusqu'à 15 m (un jet réussi d'attaque de contact à distance +14 propulse jusqu'à quatre petits dans l'espace occupé par l'adversaire sans provoquer une attaque d'opportunité). Les petits du dokufu sont des araignées monstrueuses de taille TP. Le dokufu ne pourra utiliser ce pouvoir à nouveau qu'au bout de 1d4 rounds.

Quelle que soit sa forme, un dokufu peut tisser une toile huit fois par jour. Ce pouvoir a les mêmes effets qu'une attaque avec un filet, avec une portée maximale de 15 m et un facteur de portée de 3 m; il n'est efficace que contre des cibles de taille M maximum. La toile immobilise totalement la cible là où elle a été touchée. Cette dernière peut se libérer en réussissant un jet d'Évasion (DD 28) ou déchirer la toile en réussissant un jet de Force (DD 34). Dans les deux cas, il s'agit d'une action simple.

Sous sa forme aranéide, un dokufu qui touche avec une de ses attaques de griffes peut introduire un œuf dans le corps de s'an adversaire. Ce dernier doit réussir un jet de Vigueur (DD 17) pour éviter cette implantation. Quelle que soit sa forme, le dokufu implante souvent ses œufs dans le corps de créatures inconscientes ou à sa merci (qui ne peuvent donc faire de jets de sauvegarde). L'œuf éclot dans un délai de quatre semaines et dévore, au sens propre, son hôte de l'intérieur.
Guérison des maladies détruit l'œuf tout comme un test de Premiers secours réussi (DD 20). En cas d'échec au test de Premiers secours, il est possible de recommencer, mais chaque tentative (couronnée de succès ou non) inflige 1d4 points de dégâts au blessé.

Sous sa forme naturelle, un dokufu peut tenter d'engloutir une victime agrippée d'une taille M ou inférieure en réussissant un jet de lutte. La créature peut également engloutir automatiquement une créature à sa merci (pax exemple, prisonnière de sa toile). Une fois engloutie, la victime est mordue par 1d8 rejetons par round. Elle peut parvenir à s'échapper en infligeant 25 points de dégâts à l'estomac de la créature (CA 20) au moyen de ses griffes ou d'une aime tranchante de taille P ou TP. Quand elle sort du ventre du dokufu, la victime libère également 2d10 rejetons; puis une action musculaire permet au dokufu de refermer la plaie. Si la victime n'était pas seule, son compagnon devra à son tour se frayer une voie à l'extérieur du corps du dokufu.
Un dokufu peut avaler une proie de taille G, deux de taille M, quatre de taille P, huit de taille TP, seize de taille Min ou trente-deux de taille I ou inférieure.

Sous sa forme naturelle, un dokufu met mal à l'aise ses adversaires par sa présence seule. Ce pouvoir prend effet automatiquement dès que la créature attaque, charge ou prend sa forme aranéide. Les créatures présentes dans un rayon de 15 m sont affectées par ce pouvoir si elles ont moins de DV que le dokufu.
Une créature affectée qui réussit un jet de Volonté (DD 20) est insensible aux effets de la présence du dokufu pendant une journée. Si elle rate ce jet, une créature ayant 4 DV (ou moins) est paniquée pendant 4d6 rounds, une créature ayant plus de 4 DV est secouée pendant 4d6 rounds.

Un dokufu peut, au titre d'une action simple, changer de forme (humaine ou aranéide). Sous sa forme humaine, ses valeurs de caractéristiques physiques sont moins élevées, elle n'a pas d'armure naturelle ni de griffes (et donc ne peut attaquer par ce moyen). La créature ne peut expulser de rejetons, engloutir une victime ou utiliser son pouvoir de présence terrifiante, mais elle peut tisser une toile ou implanter des œufs.