La créature a une apparence plus ou moins humanoïde, mais sa peau tachetée et nécrosée est si tirée que ses os sont clairement visibles. Elle est chauve et ses crocs sont effilés comme ceux d'un carnivore. Ses yeux profondément enfoncés dans leurs orbites brillent telles deux braises.
La goule hante les cimetières, champs de bataille et autres lieux regorgeant des cadavres dont elle se nourrit. Ce monstre reniflant rôde partout où plane l'odeur de la mort, prête à dévorer les imprudents.
On prétend que ceux qui appréciaient le goût de la chair humaine de leur vivant reviennent d'entre les morts sous forme de goules. Il se peut que cette légende ne soit pas fondée, mais si elle l'était, cela expliquerait les répugnantes habitudes alimentaires de cette créature. Certains pensent que tous les individus débauchés ou particulièrement malfaisants courent le risque de devenir des goules après leur mort. La transformation qu'elle a subie lui a fait perdre la raison et elle se comporte désormais en monstre sanguinaire.
La goule parle les langues qu'elle maîtrisait de son vivant (le commun en fait généralement partie).
La goule attaque par surprise chaque fois que possible. Elle surgit de derrière une pierre tombale, saute du toit d'un mausolée ou jaillit du sol où elle attendait, tapie.
Maladie : morsure, jet de Vigueur (DD 12), temps d'incubation 1 jour. Effet : affaiblissement temporaire de 1d3 points de Dextérité et de 1d3 points de Constitution. Le DD de sauvegarde est lié au Charisme.
Un humanoïde mort des suites de la fièvre des goules revient à la non-vie sous forme de goule à minuit lors de la nuit suivante. La victime ne conserve aucun des pouvoirs qu'elle possédait de son vivant. Elle n'est pas sous le contrôle des autres goules, mais ressent un profond besoin de chair fraîche et se conduit en tous points comme une goule ordinaire. Un humanoïde de 4 DV ou plus revient sous forme de blême plutôt que de goule.