Les jiki-ketsu-gaki attaquent avec leurs mains griffues et leurs dents acérées, espérant boire le sang du maximum de proies possible.

Si un jiki-ketsu-gaki touche avec son attaque de morsure, il reste accroché au corps de sa proie. Un saki ainsi accroché est considéré comme luttant et perdra donc, le cas échéant, son bonus de Dextérité à la CA; les attaques à distance visant le gaki ont 50% de risque de toucher le personnage auquel la créature est ventousée.

Un jiki-ketsu-gaki suce le sang de ses victimes, leur infligeant une perte temporaire de 1d4 points de Constitution chaque tour qu'il reste accroché. Une fois accroché de cette façon à sa proie, le gaki ne lâchera prise que s'il est détruit ou si sa victime meurt.

Un jiki-ketsu-gaki se déplace souvent avec un biwa, un instrument à cordes ressemblant à un luth. Il peut l'utiliser pour fasciner au moyen de la musique émise les créatures présentes dans un rayon de 9 m - elles se comporteront comme sous l'effet du sort Hypnose. La créature visée, si elle n'a pas besoin de voir le gaki (le monstre joue souvent en étant invisible), doit pouvoir entendre la musique émise. Le gaki fait un jet de Représentation; la cible peut combattre l'effet hypnotique en réussissant un jet de volonté contre un DD supérieur ou égal au résultat du jet du gaki. Si une créature réussit son jet de sauvegarde, le gaki ne peut plus tenter de l'hypnotiser pendant vingt-quatre heures. Les créatures qui ratent leur jet de sauvegarde s'immobilisent, le regard vide, et écoutent la musique tant que le gaki joue et reste concentré, plus deux rounds supplémentaires après la fin de la mélodie. Les créatures hypnotisées subissent un malus de-4 à leurs jets de Détection et de Perception auditive; toute menace potentielle permet à la créature hypnotisée de faire un second jet de sauvegarde contre un nouveau jet de Représentation. Toute menace évidente rompt l'effet de ce pouvoir. Il s'agit d'un pouvoir magique de coercition mental.