Race mystérieuse connue sous le nom de kir-lanan - aussi appelée gargouilles noires, tourmenteurs ou les sans-dieux semblent être de nouveaux arrivants sur Faerûn. Ces créatures sont apparues dans le Temps des Troubles (1358 CV) et leur nombre s'est lentement accru jusqu'à nos jours. Les sages supposent que leur origine est liée à la mort des dieux durant le Temps des Troubles et les kir-lanans semblent en effet en vouloir aux divinités de Faerûn, comme s'ils les rendaient responsables de leur existence torturée.
Un kir-lanan ne ressemble que vaguement à une gargouille, ayant une forme humanoïde et de larges ailes de chauve-souris. Ils sont un peu plus grands et lourds que les humains (1,80 m pour 100 kg en moyenne) et puissamment musclés. Leur peau épaisse aux fines écailles va du bleu nuit au violet foncé, avec certains individus aux teintes très sombres de rouge, vert, brun ou gris. Ils sont pourvus de dents très pointues, d'ongles durs comme des griffes et de cornes émoussées sur les tempes. Ils entourent leur corps de tissu très serré, laissant leurs membres et leurs ailes libres. Des bandes de métal, d'ivoire ou de pierre insérées sous le tissu en font l'équivalent d'une armure de cuir.
Les kir-lanans combattent parfois avec des armes, mais préfèrent utiliser leurs griffes au corps à corps. Leur corps est chargé d'énergie négative, ce qui rend leur toucher mortel.
Trois fois par jour, le kir-lanan peut concentrer son énergie négative, pour un effet similaire au sort Contact glacial. S'il réussit une attaque de contact au corps à corps, il cause 2d6 points de dégâts et la perte temporaire de 1 point de Force (cette dernière peut être évitée par un jet de Vigueur DD 12). Le kir-lanan regagne autant de points de dégâts qu'il en a causé avec cette attaque, bien qu'il ne puisse dépasser son maximum de pv par ce moyen.
Un kir-lanan peut attaquer avec ses griffes pour produire cet effet, mais il doit réussir une attaque de corps à corps normale. Les dégâts occasionnés par les griffes ne lui font pas regagner de points.
Trois fois par jour, le kir-lanan peut utiliser Rayon affaiblissant comme un ensorceleur de niveau 4.
Un kir-lanan peut intimider ou contrôler les morts-vivants trois fois par jour comme un prêtre mauvais ayant autant de niveaux qu'il a de DV.
À cause de l'énergie négative qui parcourt leur organisme, les kir-lanans sont vulnérables aux attaques utilisant l'énergie positive, tout comme les morts-vivants. Les sorts de soins, l'eau bénite et les armes bénies les blessent. Ils ne peuvent pas être renvoyés, mais un tel déploiement d'énergie positive les indispose et ils essaient d'éviter les prêtres qui pratiquent cet exercice.
Comme les morts-vivants, les kir-lanans sont guéris par les sorts de blessure et autres utilisation d'énergie négative.
Un kir-lanan a un bonus racial de +4 aux jets de Discrétion.
Les kir-lanans sont souvent guerriers (leur classe de prédilection), ensorceleurs et parfois nécromanciens. Ils ne peuvent pas être prêtres, druides du paladins et ne peuvent jamais utiliser d'énergie positive (par exemple, un barde kir-lanan ne peut pas lancer Soins légers). Les kir-lanans ne peuvent jamais utiliser de magie divine, car ils ne vénèrent aucun dieu. Bien qu'ils deviennent parfois rôdeurs, ils n'obtiennent jamais les pouvoirs de lanceur de sorts de cette classe.
Les kir-lanans se regroupent en petites bandes, menées par le plus fort, celui qui peut s'imposer et tenir les autres. Ces “escadrons” se font et se défont constamment au rythme des luttes incessantes que suscite la nature intrinsèquement chaotique des gargouilles. Beaucoup de kir-lanans préfèrent la solitude, refusant la compagnie des leurs. Ils coopèrent rarement avec les membres d'autres races, en particulier parce que celles-ci vénètent des dieux.
La société des kir-lanans ne fait pas de différence entre mâles et femelles : ils ne respectent que le pouvoir, quel que soit le sexe. Toutefois, ils n'ont aucun respect pour les “esclaves des dieux”, comme ils nomment les autres races, aussi puissants soient-ils.
Quand un escadron de kir-lanans se forme, il n'est pas rare qu'un enfant y naisse. Les parents les plus faibles s'occupent de l'enfant jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour se débrouiller seul.
Les kir-lanans parlent le commun.