Table des matières

Equipement réservé au MD - Les artefacts uniques

Présentation

Comme leur nom l’indique, ces artefacts sont uniques; un seul de chaque a été créé. Comme leur nom 1 mil unie, ces artefacLs sont uniques ; un seul iis: disque a été créé. .Ils possèdent une longue histoire et s'accompagnent de mythes et légendes aussi fantastiques que difficilement crédibles. Une atmosphère de secret permanent règne autour d'eux. Personne ne sait où ils se trouvent, et pourtant, ils n'attendent que le moment où quelqu’un les découvrira et où leurs pouvoirs, bénéfiques on maléfiques, déferleront de nouveau sur le monde.
N'introduisez jamais un artefact unique dans votre campagne avant d’avoir longuement réfléchi à ses pouvoirs et aux répercussions qu’il peut avoir. N'oubliez pas que ces objets magiques sont les plus puissants qui soient, et que leur seule présence peut bouleverser n'importe quelle campagne.

Contrairement aux autres objets magiques, les artefacts uniques sont presque impossibles à détruire. Logiquement, chacun d'entre eux devrait s'accompagner d'un moyen de destruction spécifique, que vous aurez déterminé à l’avance. Voici quelques exemples :

Comme il est extrêmement difficile de détruire un artefact unique, ces objets sont fréquemment enterrés dans des salles enfouies dans les profondeurs de la terre, jetés à la dérive dans le plan Astral, ou encore protégés par de nombreux gardiens aussi puissants qu’infatigables. C’est souvent là seule façon que les entités incapables de les détruire ont de s’assurer qu'ils ne referont jamais surface.

Description des artefacts uniques

Les artefacts détaillés ci-dessous sont donnés à titre d'exemples. N’hésitez pas à modifier leur histoire pour les intégrer à votre campagne. La découverte d'un artefact doit être un moment d'une importance rare. Vous pouvez également modifier les pouvoirs indiqués (ou en supprimer certains, ou en ajouter) si vous jugez que, tels qu’ils sont définis, ces artefacts uniques ne correspondent pas à votre campagne.

Le bâton des ombres

(Voir le détail de l'objet et l'illustration)

Cet artefact fut créé voici de nombreux siècles en tissant de multiples fils d’ombre pour sculpter un bâton noir et tortueux.

Le bâton des ombres assombrit légèrement son possesseur et le rend partiellement intangible, ce qui lui confère un bonus de +4 à la CA et aux jets de Réflexes (cumulables à tous les autres types de bonus). Quand il se trouve en pleine lumière (comme celle du soleil, plutôt que d’une simple torche) ou dans le noir complet, le personnage subit un malus de -2 à tous ses jets d’attaque, de sauvegarde et aux tests de caractéristique. Le bâton des ombres possède également les pouvoirs suivants :

Le bouclier de Prator

(Voir le détail de l'objet et l'illustration)

Héros du temps jadis, le paladin Praror se protégea à l’aide de cette relique au cours de nombreuses batailles. On prétend que le bouclier aurait disparu quand Prator périt lors de la bataille des Trois Enfers, mais il aurait, depuis, brièvement ressurgi de temps à autre.

Cet écu +5 arborant le symbole du soleil permet à son utilisateur de lancer des sorts comme un paladin de niveau 20 ayant 20 en Sagesse (5/4/4/4). Ces sorts s’ajoutent à ceux dont le personnage dispose déjà, le cas échéant, même s’il est paladin. Le bouclier solaire confère également une résistance à la magie de 15 à son porteur, qu’il protège, chaque round, contre les 10 premiers points de dégâts infligés par chaque type d’énergie destructive (acide, électricité, feu, froid ou son). En échange de cette protection, le possesseur du bouclier doit partir en quête une fois par an pour un dieu loyal bon (pas de jet de sauvegarde).
Tout personnage d’alignement mauvais ou chaotique (CB, CN, LM, NM, CM) acquiert quatre niveaux négatifs dès qu’il ramasse le bouclier. Ces niveaux négatifs ne se traduisent jamais par une perte de niveaux effective, mais rien ne permet de les dissiper tant que le personnage ne s’est pas débarrassé de l’artefact (même les sorts tels que Restauration restent sans effet). Les niveaux négatifs disparaissent dès que le bouclier est abandonné, cédé à quelqu’un d’autre, ou même rangé quelque part.

Le Cœur de Borem

(Voir le détail de l'objet)

Le Cœur de Borem est une masse de chairs et de peaux, brune et humide, qui suinte de boue et de vase fétide à peine le touche-t-on. Il pulse doucement environ toutes les trente secondes. Ultime reste de la divinité abattue, Borem du lac de Vase bouillonnante, le Cœur donne une multitude de pouvoirs à celui qui le manipule, aussi longtemps qu'il demeure transpercé par la Dague de Jathiman ou n'importe qu'elle autre arme à lame ayant au moins le statut d'artefact rare.

Le possesseur du Cœur de Borem gagne un bonus divin de +5 sur sa classe d'armure et sur ses jets de sauvegarde, et il peut respirer librement comme s'il portait un Collier d'adaptation. Il peut marcher sur la surface de la vase comme un porteur d'Anneau de marche sur l'onde marche au-dessus de l'eau.

Si la dague devait être retirée du Cœur, du trou béant giclerait de l'eau croupie et stagnante comme un geyser (fonctionnant lemme une Carafe intarissable). Le seul moyen de reboucher le trou est de replacer la dague, ce qui demande de réussir un jet relativement difficile de Force (DD 30). Si le Cœur se déverse librement pendant trente jours, il reforme effectivement le lac de Vase bouillonnante. Les légendes disent que Borem lui-même retournera sur Toril si cela devait arriver, un événement mystérieux que peu de sages envisageraient d'un bon œil.

La couronne de cornes

(Voir le détail de l'objet)

Cet objet contient l'essence et l'intelligence de l'ancienne divinité de la mort, Myrkul, le Seigneur des os. Il s'agit d'un cercle d'argent sur lequel est incrusté un diamant noir (à l'emplacement du front) et quatre cornes osseuses. Il est possible de voir une étrange énergie tourner à l'intérieur du diamant. La couronne de cornes est un objet intelligent, mauvais et qui n'existe désormais plus que pour semer la mort et la souffrance sur Faerûn.
Myrkul créa cet objet alors qu'il était encore une divinité vivante. Cette couronne fut brisée par les efforts de Khelben "bâton noir". Les morceaux de cet objet conservèrent une partie de leur pouvoir et, lorsqu'il fut tué par Minuit (la femme mortelle qui était possédée par l'essence de Mystra), Myrkul parvint à faire s'échapper son essence vitale à travers les protections magiques de la tour du Bâton noir et à la placer dans les morceaux de la couronne qui fut ainsi reforgée en un nouvel objet doté de nouveaux pouvoirs. Suite à sa renaissance, elle fut téléportée en un lieu inconnu. La couronne se plait à harceler les fidèles de Cyric, mais elle évite les alliés de Khelben ainsi que les temples consacrés à Mystra.
Le porteur de la couronne dispose des pouvoirs suivants :

Un certains nombres d'inconvénients sont aussi liés à cet objet :


NLS 20; Poids 1 kg.

La couronne des naga

(Voir le détail de l'objet et la note de l'archiviste draconique)

Ces cercles de métal (au cours des temps, les légendes parlent de plusieurs objets de ce type apparus en des lieux éloignés) sont pourvus de trois pointes et ils furent créés en des temps reculés par les mages du peuple yuan-ti (“couronne des naga” n'est rien d'autre que le nom d'usage de cet objet). Il s'agit d'objets révélateurs disposant des pouvoirs suivants :


NLS 15.

Le diamant plaintif

(Voir le détail de l'objet)

Cet artefact, qui aurait été arraché à la terre au terme d'un rituel destiné à la tortuer, prend la forme d’un diamant non taillé et gros comme le poing. Il émet en permanence un gémissement de douleur. Malgré ce que sa plainte continuelle (et inquiétante) pourrait laisser penser, le diamant n’est pas malfaisant, bien qu’il soit né de la torture.

Son possesseur peut faire appel à lui pour modeler la terre et la pierre, comme grâce àu sort Façonnage de la pierre, en affectant à chaque fois un maximum de 150 mètres³ de matière (3 fois par jour).
Le diamant plaintif permet également d’appeler un seigneur élémentaire de la Terre doté du maximum de points de vie et servant fidèlement son maître jusqu’à la mort. Un seul élémentaire peut être convoqué à la fois. Si l’élémentaire est détruit, le possesseur de l’artefact doit attendre un minimum de 24 heures avant de pouvoir en appeler un autre.
Les récits associés au diamant plaintif font état de la construction subite de structures en pierre, du creusement de vastes cavernes souterraines, ou encore de la destruction instantanée de châteaux entiers.

Écu du Seigneur dissimulé

(Voir le détail de l'objet)

Bien que les origines de cet objet merveilleux restent inconnues, les sages et les gardiens du savoir qui connaissent son existence le soupçonnent d'avoir en tout premier lieu été utilisé au cours d'une bataille faisant rage aux Champs des morts. Fait à partir de pur mithral, ce bouclier est incrusté de centaines de minuscules diamants, émeraudes, rubis et saphirs agencés de manière à représenter un visage ricanant et bestial. Il s'agit d'un écu en acier +4 qui procure à celui qui le porte deux pouvoirs supplémentaires.
Ainsi, celui-ci bénéficie d'une résistance aux armes à distance, exactement comme s'il avait été pris pour cible par un sort de Protection contre les projectiles lancé par un ensorceleur de niveau 10; il est également capable à présent de comprendre toutes les langues, comme si un sort de Don des langues lui avait été jeté par un ensorceleur de niveau 10.
Toutefois, outre son utilité certaine, cet artefact présente des inconvénients. Gargauth est capable de communiquer directement par l'intermédiaire du bouclier avec toute personne se trouvant à portée d'oreille de l'objet. Pour ce faire, il prend une voix sarcastique et cruelle. Tout mot prononcé à portée d'oreille normale du bouclier est perçu par Gargauth.
Tant qu'il est en contact physique direct avec le bouclier, celui qui le porte est témoin des chuchotements du Seigneur dissimulé. À chaque round passé à son contact, son propriétaire doit réaliser un jet de volonté (DD 30) sous peine d'être forcé de commettre un acte de cruauté ou de trahison dans les vingt-quatre heures qui suivront.

L’épée de Kas

(Voir le détail de l'objet et l'illustration)

Redouté de tous, Kas le vampire était le lieutenant de Vecna. Il utilisa cette puissante arme, crée par son maître, pour trahir ce dernier. Au cours de l’effroyable bataille qui s’en suivit, il parvint à couper la main gauche de l’archiliche et à lui arracher un œil lavant d’être annihilé. Seule son épée survécut, et l’on prétend que, depuis, elle cherche à se venger de Vecna.

L’épée de Kas est une épée longue +4, Acérée, impie et vorpale, qui accorde à son porteur un bonus d’altération de +10 en Force.
Elle est intelligente (Intelligence 15, Sagesse 13, Charisme 14, Ego 34) et d’alignement chaotique mauvais. On peut l’utiliser pour lancer les sorts suivants : Appel de la foudre (10d6 points de dégâts, réflexes DD 14 pour demi-dégâts), Blasphème et Sanctification maléfique (3 fois par jour chacun) ainsi qu’Exécution (jet de vigueur DD 17 pour effet partiel) une fois par semaine.

La masse de Cuthbert

(Voir le détail de l'objet et l'illustration)

Selon la légende, le dieu connu sous le nom de Saint Cuthbert était autrefois un simple mortel. En ce temps, il utilisait une arme extrêmement puissante pour châtier les infidèles et les êtres malfaisants qu’il croisait au cours de ses voyages.

Cette relique a l’air d’être une masse d’armes lourde toute simple ayant beaucoup servi, mais son aspect quelconque cache de grands pouvoirs. La masse de Cuthbert est dotée d’un bonus d’altération de +5 et fonctionne comme une arme axiomatique, sainte et de destruction. De plus, son porteur peut lancer Lumière brûlante à volonté (au niveau 20), le sort jaillissant de la masse.

L’œil et la main de Vecna

(Voir le détail de l'objet et l'illustration)

Vecna l’archiliche est peut-être le plus puissant magicien de tous les temps, et sans doute le plus malfaisant. Devenu Dieu, il a laissé derrière lui deux vestiges de son pouvoir : son œil flétri et sa main momifiée.

Pouvoirs de l’œil : Pour pouvoir fonctionner, l’œil de Vecna doit être installé dans une orbite vide (ce qui exige parfois une énucléation préalable), et sa laideur est telle que l’individu qu’il défigure perd deux points de Charisme de façon permanente. Une fois que l’œil a fusionné avec son hôte, il ne peut plus être retiré sans causer la mort de ce dernier. Le porteur de l’œil bénéficie en permanence des pouvoirs suivants : Vision dans le noir et Vision lucide. Enfin, il peut également lancer les sorts suivants : Domination et Mauvais œil (3 fois par jour chacun), destruction et Sanctification maléfique (1 fois par jour chacun). Si l’hôte n’est pas d’alignement mauvais, il doit réussir un jet de volonté (DD 17) par semaine pour ne pas le devenir. Tous les pouvoirs sont lancés au niveau 20 et s’accompagnent du même DD (20).

Pouvoirs de la main : Pour fonctionner, la main de Vecna doit être placée à l’extrémité d’un bras gauche s’achevant pas un moignon (la main de son hôte doit donc avoir été tranchée au préalable). Le personnage qui s’en retrouve doté perd 2 points de Dextérité de façon permanente. Une fois la main attachée, il est impossible de l’ôter sans causer la mort de l’hôte. A partir du moment où elle est fixée au bras d’un être vivant, la main inflige 1d10 points de dégâts de froid d’un seul contact. De plus, son possesseur peut, trois fois par jour, infliger 1 point de diminution permanente de caractéristique à sa cible. C’est l’hôte qui détermine la caractéristique affaiblie à chaque attaque, et les points absorbés viennent augmenter ses propres caractéristiques d’autant jusqu’au prochain lever de soleil. Enfin, le porteur de la main peut jeter Blasphème et Ténèbres maudites (une fois par jour chacun). Si l’hôte n’est pas d’alignement mauvais, il doit réussir un jet de volonté (DD 17) par semaine pour ne pas le devenir. Tous les pouvoirs sont lancés au niveau 20 et s’accompagnent du même DD (20).

Pouvoirs combinés des deux artefacts : Si un même individu porte à la fois l’œil et la main de Vecna, le DD associés à tous les pouvoirs des deux artefacts passe à 25. Dans le même temps, l’hôte gagne 2 points en Force et en Intelligence mais perd 2 points en Sagesse. Enfin il peut lancer Convocation de monstres IX (une fois par jour, uniquement pour convoquer un Extérieur maléfique). Si l’hôte n’est pas d’alignement mauvais, il lui est plus difficile de ne pas le devenir en portant les deux artefacts (un jet de volonté par semaine, DD 23).

Les orbes des dragons

(Voir le détail de l'objet)

Ces orbes légendaires furent créés il y a une éternité, pour permettre à leurs possesseurs de contrôler des grands reptiles volants lors de la guerre des Dragons. Chacun d'eux contient l’essence d’un dragon d’âge vénérable d’une espèce différente (il existe un total de dix orbes, un par espèce de dragon métallique ou chromatique).

Le possesseur de l’un de ces artefacts peut contrôler les dragons associés à l’orbe pour peu que ceux-ci soient distants de moins de 150 mètres. L’effet est similaire à celui du sort Domination universelle, les dragons ayant droit à un jet de Volonté de DD 25 pour y résister (leur résistance à la magie ne les protège pas contre cette attaque).
Chaque orbe confère à son porteur la CA et les bonus aux jets de sauvegarde du dragon qui lui est associé. Ces valeurs remplacent systématiquement celles du personnage, même si ce dernier bénéficie normalement d’une meilleure CA ou de meilleurs bonus de base aux jets de sauvegarde. À noter que ces valeurs sont fixes et que rien ne permet de les modifier (les caractéristiques de l’aventurier cessent donc d’être prises en compte dans le calcul de sa CA ou de ses bonus aux jets de sauvegarde, de même que ses autres objets magiques). Cet effet secondaire indésirable persiste tant que le personnage ne s’est pas débarrassé de l’orbe.
Dans le même temps, le possesseur de l’artefact est immunisé contre le souffle des dragons correspondant à son orbe (l'Orbe du Dragon rouge immunise donc contre le souffle de tous les dragons rouges, mais pas contre celui des autres dragons).
Enfin, le personnage peut, lui aussi, utiliser le souffle du dragon auquel son objet est associé, et ce 3 fois par jour.

Chaque orbe permet de communiquer visuellement et verbalement avec les possesseurs des autres.
Le personnage sait à tout moment s’il y a des dragons à moins de 10 kilomètres à la ronde, sauf pour les dragons de l’espèce correspondant à son orbe (pour lesquels la portée de détection est de 100 kilomètres). À moins d’un kilomètre d’un dragon de la bonne espèce, il peut déterminer son âge, ainsi que l’endroit exact où il se trouve.
Le possesseur d’un tel artefact s’attire la haine de tous les dragons pour avoir osé profiter des pouvoirs conférés par l’âme asservie d’un grand reptile. Cette antipathie persiste à vie, même si le personnage perd l’artefact.

Chaque orbe possède également un pouvoir particulier, pouvant être invoqué 1 fois par round et prenant effet au niveau 10 :

Sceptre du Magus

(Voir le détail de l'objet)

Surmonté du crâne plaqué d'or du roi Thorndaer du Heaume doré, ce sceptre fait en bois d'ombre est incrusté de pierresoie rouge sombre, une variété fibreuse d'œil du tigre à l'éclat discret, pour créer toutes sortes de runes de nécromancie. Ce sceptre a été fabriqué par Myntharan, courtisan de l'Empire Shoune qui s'em-ara du trône de Port-Ponant en 452 CV. Cet outil est grandement inspiré des processus développés par les Nétherisses. Orbakh récupéra le sceptre dans son écrin, une cave secrète sous le palais royal, où il avait été rangé pour que le dernier mortel qui s'en était saisi, le roi Blaervaer Lorndessar, en oublie jusqu'à son existence.
Cette masse d'armes lourde +3 inflige un niveau négatif à sa cible quand elle inflige des dégâts. Un jour après en avoir été frappé, le sujet doit réaliser un jet de Vigueur (DD 23) pour chaque niveau négatif infligé sous peine de perdre un niveau de personnage. De plus, à chaque fois que le Sceptre du Magus entraîne des dégâts à un ennemi, il stocke dans ses propres réserves une partie de l'énergie vitale volée. Le porteur du Sceptre du Magus peut faire appel à cette énergie stockée à chaque fois qu'il se trouve en contact physique direct avec le sceptre. Tous les sorts profanes que son porteur lance tirent leur substance des réserves du Sceptre du Magus et ne s'effacent pas de sa mémoire. Un sort peut être lancé de cette manière pour chaque niveau négatif que l'arme a infligé au cours des dernières vingt-quatre heures. Il n'y a pas de limite au nombre de nivaux négatifs que cette arme peut infliger pendant un laps de temps donné.

Le Trône Malicieux

(Voir le détail de l'objet)

Ce trône gigantesque et inamovible, taillé dans la pierre de la Tour de la Consomption même, est un artefact unique. Il est incrusté d'argent terni, de simple cuivre et d'airain. Une couronne circulaire de rubis décore le sommet du grand siège, tout juste assez grand pour permettre à une créature de taille TG de s'asseoir (beaucoup de créatures de taille M auraient l'air ridicule si elles prenaient place sur le trône, avec leurs jambes ballantes à quelques mètres du sol).

Un personnage s'asseyant sur le trône doit, afin de faire fonctionner l'artefact, avoir défait le précédent oinoloth. Si ce dernier vit toujours, le prétendant subit une diminution permanente de 3d6+6 points en Charisme, car il est infecté par une forme particulièrement virulente de la maladie connue sous le nom de consomption grise. Les personnages immunisés contre les maladies ne subissent aucun dommage, mais le Trône Malicieux leur paraît dénué de pouvoir.
Si le prétendant a vaincu le précédent titulaire, alors les pouvoirs du trône sont siens, mais celui-ci change à jamais ceux qui y prennent place. Il inflige une diminution permanente de 1d4 points de Charisme, tandis que la peau du nouveau propriétaire part en lambeaux de manière plutôt grotesque. Cette défiguration est la marque de l'oinoloth et ne peut être magiquement soignée sans priver le personnage du titre.
Mais cette défiguration s'accompagne du contrôle absolu des maladies sur la strate d'Oinos. Le nouvel oinoloth, que ce soit un yugoloth ou non, commande aux maladies d'Oinos, les créant, les modifiant ou les annulant selon son bon vouloir. Des maladies nouvelles ou transformées peuvent potentiellement se répandre au-delà de la strate, mais l'oinoloth n'a ce pouvoir qu'en Hadès, qu'il soit sur le trône ou non.

Créer ou modifier une maladie : L'oinoloth peut concevoir ou modifier une maladie à volonté en qualité d'action libre. Cependant, le choix du nom est parfois un exercice de l'esprit qui demande un peu plus de temps. Les paramètres importants de création ou de modification d'une maladie sont le mode de transmission, le DD, l'incubation et l'effet (pour plus d'informations, reportez-vous à la page des maladies).
En général, les maladies nouvellement créées ou modifiées doivent posséder un type d'infection standard, un DD inférieur ou égal à 20, un temps d'incubation au moins égal à un jour, et des affaiblissements ne dépassant pas 1d8 points dans une caractéristique, à l'exception de la Constitution (1d6 si l'affection inflige une diminution permanente). Les effets visuels secondaires d'une nouvelle maladie sont laissés au choix de l'oinoloth et peuvent inclure entre autres la surdité, la cécité, le mutisme et toute autre privation des sens (un par maladie) si la victime rate un second jet de sauvegarde contre le DD initial de la maladie.
Infection : Une fois la maladie créée ou modifiée, l'oinoloth peut la voir à l'œuvre. Il est capable d'infecter une créature vivante située à une distance maximale de 90 mètres en entreprenant une action simple, et celle-ci ne bénéficie d'aucun jet de sauvegarde.