Les Pages de l'Érudition
Le temple orné d'une flèche élancée dédié à Oghma et connu sous le nom de Pages de l'Érudition culmine au-dessus des rues de Hautelune, trônant sur l'extrémité sud de la Colline de Hautelune à Valprofond. L'une des bibliothèques les mieux dotées à l'est de Château-Suif est gardée dans les chambres en pierre infrangible de la tour centrale, abritée dans les différentes divisions pour réduire les menace du feu, de l'eau ou de la moisissure. La Tour des Tomes est entourée d'une paire de cloîtres qui s'ouvrent vers l'intérieur sur un jardin boisé ceint où des cascades d'eau intarissablement pompée babillent devant de nombreuses petites tonnelles et recoins de contemplation. À l'extrémité du cloître est se trouve la Maison des Parchemins, où le personnel du temple habite au milieu de livres et de parchemins nouvellement acquis à restaurer et à archiver.
Sous la direction du Père Érudit Hasicor Danali (qui porte également le titre de Haut Autel), le clergé de l'Archiviste a rassemblé une collection inégalée de documents écrits sur la vie dans les Contrées du Mitan orientales, la plupart nouvellement compilés, y compris des journaux intimes, des récits de guerre et même des comptes-rendus de feux de camp de toute la région. Les prêtres s’affairent à acheter et à lire de nouveaux livres apportés au temple et à aller poser des questions très précises aux anciens de la région et à consigner leurs réponses. Les serviteurs de l'Archiviste copient également des livres et des tracts pour ceux qui le souhaitent et peuvent se permettre de payer leur reproduction. Les Pages de l'Érudition sont également renommées pour l’Index de Danali, la création inspirée du haut prêtre du temple. L’Index consiste en un recueil strictement ordonné de feuilles de vélin - une pour chaque tome qu’il abrite - détaillant son sujet et ses thématiques d’intérêt. Le génie de l’Index de Danali est qu’il permet aux visiteurs de demander exactement le livre qu’ils souhaitent consulter, il expose si clairement les informations contenues dans chaque volume répertorié que très peu de connaissances peuvent demeurer perdues ou oubliées sous des couvertures poussiéreuses et jamais ouvertes.
Les visiteurs sont les bienvenus au temple d'Oghma, et nombre de voyageurs de passage à Hautelune ne manquent pas de visiter cette célèbre maison d'instruction. Les magiciens qui ne connaissent pas la réputation du temple seront peut-être déçus d'apprendre que, par principe, les prêtres ici ne conservent aucun tome de magie ni même aucun livre qui discute de questions profanes sur les étagères de la bibliothèque (ils pensent que cette politique réduit considérablement le nombre de vols, tentés comme réussis). Il y a toujours un ou deux bardes dans les lieux, à l'origine des accords de harpe qui portent au-delà des jardins. De nombreux habitants de Hautelune se considèrent comme des paroissiens, et la plupart des enfants nés au sein du peuple de Valprofond au cours de la dernière décennie ont passé un après-midi à écouter des histoires d'aventures lues par l'un des prêtres équipés de lunettes du temple.
Les Pages de l'Érudition sont gérées par de vieux prêtres bienveillants, dont la plupart sont plus que distraits et enclins à marmonner. Ils relèvent directement de Danali. Leurs rangs sont complétés par un nombre croissant de moines érudits des Héritiers de la voix passive, un ordre oghmanite dédié à la défense des bibliothèques et des abbayes. Le seigneur Theremen Ulath garde également un détachement fidèle de la Garde de la Tour sur place pour protéger également le temple. Comme dans le reste de Valprofond, des humains, des demi-elfes et des elfes se trouvent mêlés au sein des murs des Pages de l'Érudition, et la plupart sont d'alignement bon.
Au cours des dernières années, les efforts inlassables de Danali ont complété son célèbre Index au-delà des livres trouvés dans l'enceinte des Pages de l'Érudition. Ceux qui recherchent des livres rares ou uniques ont de plus en plus de chances de trouver une note sur leur dernier emplacement connu et un résumé de leur contenu dans la Tour des Tomes, même si cet emplacement est aussi éloigné que Lunargent ou Portcalim. Ceux qui ne souhaitent pas parcourir chaque kilomètre des routes de Faerûn à la recherche d'un fragment de savoir perdu viennent souvent consulter l'inestimable Index de Danali avant de commencer leurs recherches.
L'Histoire se perd au milieu des Codex |
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L'Archiviste nous enseigne que les idées n’ont pas de poids, mais peuvent déplacer des montagnes; qu’elles n’ont pas de hauteur, mais peuvent dominer une nation; et qu’elles n’ont pas de masse, mais peuvent renverser des empires. La connaissance est notre meilleur outil, car les idées sont les graines de la création. Pourtant tout comme les plantes qui poussent à partir des graines, la connaissance finira par se faner et se perdre si elle n’est pas soigneusement entretenue. L’esprit retient certaines connaissances, mais les ravages du temps font peser un lourd tribut sur les mémoires individuelles, et la mort récupère inévitablement ce qui n’a pas été partagé et retenu à et par d'autres. D’autres connaissances sont inscrites dans des livres, mais les feuilles de vélin ne sont pas à l’abri du tribut des années qui passent et doivent être recopiées encore et toujours. Le plus grand danger que pose les livres réside peut-être dans la nature même de leur construction. Les idées placées dans un livre mourront comme si elles avaient été oubliées si ce livre devient un coffre poussiéreux, son contenu prisonnier de son propre écrin. À l'instant des pierres précieuses, les idées ne brilleront que si elles sont portées à la lumière du jour. À cette fin, nous devons faire vivre nos bibliothèques, afin qu’aucun livre n'y demeure oublié. C'est pour cette raison que nous travaillons tant, pour perpétuer l'accessibilité de toutes les connaissances et la vie de toutes les idées. -Hasicor Danali, Père Érudit et Haut Autel |
Les prêtres et les moines d'Oghma observent chaque jour deux rituels de la foi : l'Archivage et la Réunion. L'Archivage est un service matinal au cours duquel les symboles d'Oghma sont tracés dans les cendres sur un autel de pierre tandis qu'une prière silencieuse de loyauté et de louange est adressée à l'Archiviste. La Réunion est un service vespéral au cours duquel un passage d'un ouvrage de sagesse est lu à haute voix ou récité de mémoire, une chanson ou un poème est offert à Oghma, et une connaissance que le membre du clergé qui préside a apprise pendant la journée est prononcée à haute voix devant le dieu et les personnes présentes. Au cours de cette dernière cérémonie Danali a pris l'habitude de lire à haute voix chaque page ajoutée à l'Index ce jour-là.
Les Pages de l'Érudition célèbrent également tous les jours saints associées à cette foi, dont la Longue nuit et la Rencontre des boucliers sont les deux plus importants. Comme la plupart des contrats, obligations et autres sont signés ces deux jours-là, le personnel du temple reste très occupé à rédiger ces documents dans les semaines précédant la Longue nuit et la Rencontre des boucliers. La plupart de ces documents sont récupérés en personne, et les demandeurs font alors un don conséquent aux caisses de l’église. Danali invite traditionnellement le public dans les jardins du temple lors des jours saints, et de nombreux habitants de Valprofond en profitent pour se promener à l’ombre fraîche des tonnelles du temple au son des accords entraînants de la musique d’un groupe de harpistes talentueux.
Les Pages de l'Érudition sont l'une des meilleures bibliothèques des Vaux. Presque tous les types de tests de Connaissances peuvent s'améliorer grâce à une consultation des ouvrages du temple. Les personnages qui utilisent la bibliothèque pour ses ouvrages de référence reçoivent un bonus de circonstances de +10 à tous les tests de Connaissances, à l'exception des Connaissances (mystères).
Sous la supervision d'au moins deux membres du clergé, les visiteurs des Pages de l'Érudition peuvent parcourir les ouvrages de la bibliothèque pendant des périodes allant jusqu'à une journée entière, moyennant le paiement de 15 po (les adorateurs d'Oghma ne paient que 1 po, un prix qui ne s'applique qu'à eux-mêmes et non à leurs amis curieux). Bien que la lecture et la discussion de ces livres soient autorisées, la copie en est interdite. Le personnel du temple peut faire des copies de pages sélectionnées le jour suivant pour un tarif de 1 po par page et le double si la page contient des cartes, des diagrammes, des symboles ou des illustrations qui doivent être reproduits exactement (la copie à la main prend 1 jour pour 100 pages copiées). Les prix sont négociables pour les travaux plus conséquents. Les livres peuvent être copiés par magie pour un coût de 3 po par page, avec un minimum de 50 pages. Cela nécessite au moins un jour de préavis, mais seulement un jour pour tout livre de 500 pages maximum (ce qui serait un livre énorme, cinq fois plus grand qu'un grimoire normal).
Toutes les copies de cartes vendues par le temple sont censées être exactes ou, si elles comportent une erreur, les meilleures disponibles. Les prêtres du temple peuvent également être engagés pour déchiffrer des passages obscurs dans des langues oubliées, pour un coût de 1 po par heure de travail nécessaire, y compris le temps de recherche, le cas échéant.
Les Pages de l'Érudition abritent certains des relieurs les plus qualifiés des Vaux. Aussi, de riches mécènes venus d'aussi loin que la Sembie et le Cormyr apportent des livres à restaurer dans les murs du temple. Le coût varie entre 10 et 100 po, selon le temps et les matériaux nécessaires pour terminer la restauration. Dans les cas où aucun exemplaire du livre en question n'existe dans la bibliothèque, les prêtres renoncent généralement à ces frais si le propriétaire leur accorde la permission d'en faire des copies.
Le personnel du temple prépare et vend également du papier (4 pa), du parchemin (2 pa) et des livres vierges (5 po, pas adaptés à l'utilisation en tant que grimoires). Sur demande, le temple peut créer un livre approprié pour devenir un grimoire, et peut même créer des livres plus élaborés avec des couvertures en bois, en métal ou composées de matériaux plus exotiques.
Des parchemins de sorts de prêtres peuvent également être achetés aux Pages de l'Érudition, bien que les prêtres ici soient tellement occupés par d'autres activités qu'ils produisent moins de parchemins de ce type que les autres temples de l'Archiviste. Les parchemins divins généralement disponibles comprennent Compréhension des langages, Détection de la magie, Détection des morts-vivants, Détection des pièges, Détection du poison, Divination, Don des langues, Glyphe de garde, Lecture de la magie et Réparation intégrale. Parfois, des Ménestrels et des bardes de passage au temple laissent en dépôt des parchemins qui sont également disponibles à la vente, bien qu'en nombre très limité. Les parchemins de barde ou de Ménestrels généralement disponibles incluent Bouche magique, Compréhension des langages, Détection de pensées, Don des langues, Identification, Lecture de la magie et Localisation d'objet.
Sur les étages | |||
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Voici un échantillon des titres trouvés dans la Tour des Tomes | |||
Titre | Volumes | Publication | Auteur |
Ballades et légendes d'une route poussiéreuse | 2 | 1350 | Sharanralee |
Ce qu'on retient de moi : mémoires d'un tueur de dragons | 2 | ? | Aernstag Oeblym de Mantétoile |
Discours d'un sage des plus méritants | 1 | ? | Thargrin “Troisbottes” Ammatar |
Enseignements de la gloire du matin | 4 | ? | Thorndar Erlin, Grand Prêtre de Lathandre |
Gouverner un Royaume, de la tourelle au fumier | 1 | 1346 | Ralderick Hallowshaw, Bouffon |
Guide de Volo sur Port-Ponant et la La Côte des dragons | 1 | 1360-1362 | Volothamp Geddarm; inédit |
Guide de Volo sur la Mer de Lune | 1 | 1357-1358 | Volothamp Geddarm; inédit et supprimé par Château-Zhentil |
Guide de Volo sur le Cormyr | 1 | 1367-1368 | Volothamp Geddarm |
Guide de Volo sur le Vaste | 1 | 1358-1360 | Volothamp Geddarm; inédit |
Guide de Volo sur les Vaux | 1 | 1368-1369 | Volothamp Geddarm |
Histoires de chevet pour bourgeons | 1 | vers 1330 | Syluné de Valombre |
Je pince la harpe comme je perçois cela | 1 | 1365 | Abranthar “Doubleplumes” Foraeren |
Jeu de harpe au clair de lune : approches de la vie | 1 | ? (vers 1330) | Elminster de Valombre |
Jouer la harpe et aider | 1 | 1271 | Alustriel, Haute Dame de Lunargent |
Jours douloureux à Daerlune : mon exil du Cormyr | 1 | ? | Jalduth Mimbraer |
La route d'un rôdeur | 1 | ? | Thaulavvan Tridenova |
La sagacité d'un marchand | 1 | ? | Belgadar Noirépine |
La vie d'un maître marchand | 1 | ? | Asargrym de la Porte de Baldur |
La voie d'un vieux guerrier | 1 | ? | Dathlance de Selgonte |
L'âge d'or des gobelins | 1 | 1289 | Artur Shurtmin, gardien du savoir de Berdusk |
L'amusement du faucon | 1 | 1344 | Edwin Narlok de Eauprofonde |
Le conte d'un marchand | 1 | ? | Jarn Tiir de Lantan |
Le guide de terrain de la Princesse d'Acier sur les tactiques du dragon pourpre | 1 | 1364 | Son Altesse royale la princesse Alusair Nacacia Obarskyr du Cormyr |
Le livre de la côte | 1 | ? | Mespert de la Porte de Baldur |
Le peuple de la renomée | 3 | ? | Glasgert Himlothrith, scribe d'Iriaebor |
Le point de vue d'un guerrier | 1 | ? | Galgarr Thormspur, maréchal de Maligh |
Leçons aux enfants | 7 | ? (vers 1310) | Aglasz Jhavildar, sage de Teziir |
Les conseils d'un voyageur à portée de main | 1 | ? | Rasthiavar d'Iriaebor, sage |
Les cordes d'une lyre brisée | 1 | 1342 | Tammarast Dixgants, barde d'Elupar |
Les lames enragées : un conte du Nord | 1 | ? | Halvidon Maeraed, barde d'Elturel |
Les mots d'un seul nain | 1 | ? | Salhmitarr “Sage” Sorndar |
Lettres à un fils tenu abrité | 1 | ? | Oblut Thoim, maître marchand de Teziir |
Lyres, harpes et cors : soixante ans à la cour de Suzail et ailleurs | 3 | ? (vers 1360) | Aglasz Jhavildar, sage de Suzail |
Mes aventures dans les Royaumes | 6 | ? | Dathlyr “Le Marteau” Graybold |
Mes voyages aux alentours de la Mer des étoiles déchues | 3 | 1298 | Nelve Harssad de Tsurlagol |
Narrer des contes : la vie d'un rôdeur | 1 | ? | Amhritar le Grand |
Os fêlés et crânes éparpillés : la vie d'un champion nain | 3 | ? | Rauthglur Ormyndake |
Paroles de tavernes | 1 | ? | Tasagar Bisedhiver, scribe des guildes de Selgonte |
Pourquoi je suis Ménestrel | 1 | 1366 | Belbradyn Tralaer |
Réflexions posthumes d'un mage mineur du Zhentarim | 1 | 1350 | Destrar Gulhallow |
Réflexions sur un Faerûn meilleur | 1 | 1340 | Albryngundar de l'Épée Chantante |
Rien d'autre que la Non-vie : mes jours à faire chuter ceux qui marchent | 2 | ? | Alabaer Dree, Fléau des morts-vivants |
Rites impies de Bhaal | 3 | vers 200 et plus | Prêtres anonymes de Bhaal |
Songeries à propos des Royaumes | 1 | ? | Oren bel Dannar, sage de Triel |
Traité sur la Bonne Épouse | 1 | 1298 | Miriam Tartaubeurre du Gué d'Ashaba |
Traité sur la Flore des friches stériles | 1 | 1313 | Gaspaeril Gofar d'Arabel |
Un amphigouri Myth Drannorien | 3 | 1337 | Elminster de Valombre |
Un autre tome parmi tant d'autres : les dernières pages d'un bibliothécaire | 1 | ? | Beldrim Bessart de la Porte de Baldur |
Un guide du Ménestrel | 1 | 1264 | Alustriel, Haute Dame de Lunargent |
Un livre de poche compact mais traître | 1 | 1359 | Albaertin de Marsembre |
Un traité vers l'unité : comparaisons du peuple et de l'humanité dans l'art et la vie | 2 | 503 | Arun Maerdrym de Myth Drannor |
Une chanson de Ménestrel | 1 | ? | Oragie Maindargent |
Une colombe à l'aube | 1 | 1329 | Ardreth, haute harpe de Berdusk |
Valoreux et vaincus : les héros trépassés de Faerûn | 1 | ? | Luitnoir Gulprin, “le sage gnome” |
En plus du Père Érudit Hasicor Danali, les Pages de l'Érudition abritent sept vieux prêtres de l'Archiviste et cinq moines Oghmanites d'un ordre dont les membres protègent de nombreuses bibliothèques et abbayes. Parmi les prêtres, quatre Scrutateur dépendent de deux Gardemythes, qui dépendent à leur tour de la Gardemythe Aventurière Tessile Cornivoire. Le responsable des Héritiers de la voix passive est le Préservemythe Rowan Tiaredargent. Les deux groupes dépendent à leur tour de Danali, même si dans les faits la vie quotidienne au temple suit un quotidien bien huilé. Les prêtres sont très attachés à leurs habitudes et continueraient probablement leurs activités quotidiennes même si Hautelune risquait d'être envahie par une horde d'orques. Danali délègue la quasi-totalité des questions de sécurité du temple à Rowan, laissant les moines libres de protéger le complexe comme bon leur semble.
En plus des disciples d'Oghma, le Seigneur Theremen Ulath (le dirigeant de Hautelune) maintient un petit contingent de gardes de la Tour au temple. Les gardes du temple veillent pendant huit heures avant que le prochain détachement n'arrive pour les relever. Le sergent Mourn Boisprofond, un adorateur d'Oghma, commande ce contingent de gardes et vit sur place au temple; les gardes vivent en dehors du site.
Enfin, Ceux qui Manient la Harpe gardent un œil informel mais rapprochée sur les activités des Pages de l'Érudition. Il y a généralement un Ménestrel sur place ou à proximité les jours ordinaires. Dernièrement, ce Ménestrel est généralement Jhenna Iliathor, qui vit presque au temple lorsqu'elle n'est pas en déplacement pour affaires pour les Ménestrels.
¹Note de l'archiviste draconique : Les instruments à vent étaient précisés, il s'agit du glaure et de la longuecorne.
Le Père Érudit a passé presque toute sa vie entre les murs de Hautelune, et sort même rarement des chambres les plus secrètes des Pages de l’Érudition. Pendant plus de 40 ans, il s'est consacré activement à la création de son Index, un discret travail de l'ombre qui lui a valu la sincère approbation d’Oghma. L'Archiviste est apparu à maintes reprises dans des visions à la hiérarchie de l’Église, ordonnant à chaque fois à ses disciples de soutenir ce prêtre en particulier. En conséquence, de nombreuses délégations oghmanites d’autres temples, y compris en provenance de temples bien plus anciens et plus grands, viennent à Hautelune pour y voir le résultat des efforts de Danali. Danali sert désormais en tant que grand prêtre des Pages de l’Érudition.
La position de Danali le met à l'abri de la plupart des dangers, mais il semble tout à fait disposé et capable de défendre sa bibliothèque bien-aimée si le besoin s’en fait sentir. Il dispose toujours d’un large arsenal de sorts à sa disposition au moyen de sa Robe aux symboles pluriels, et il est assez adroit de son épée longue elfique (la lame était l'un des nombreux présents envoyés par la reine Amlaruil d'Éternelle-rencontre en remerciement du travail du Père Érudit dans la restauration de plusieurs livres religieux elfiques perdus lors de la chute de Myth Drannor).
Malgré son expression sévère, le prêtre chauve Danali adore s'amuser et a un cœur quelque peu innocent. Dernièrement, il a enfin rencontré une femme capable de le faire sortir de ses rayonnages, ne serait-ce que pour quelques heures, et il passe désormais la plupart de ses soirées dans le jardin du temple à accompagner la harpe de Jhenna Iliathor avec sa longuecorne.
Note de l'archiviste draconique : Suggestion se trouvait dans la liste des sorts de Tessile Cornivoire (niveau 3) alors qu'elle avait déjà un sort de domaine indiqué comme tel, nous l'avons remplacé par Dissipation de la magie.
Dans sa jeunesse, Tessile Cornivoire était une aventurière légendaire, réputée pour ses exploits tumultueux et sa beauté, et pour les multiples hommes ayant défilé dans sa vie. Finalement, elle tomba amoureuse de l'un de ses compagnons d'aventure, pour le voir mourir dans les mâchoires d'une dracoliche lors de ce qui fût sa dernière aventure. Le cœur brisé, Tessile se retira dans l'enceinte des Pages de l'Érudition et adopta une vie de contemplation silencieuse pendant de nombreuses années. Aujourd'hui dans la soixantaine, elle retire du plaisir dans les voyages simples hors de la communauté qui lui permettent de consigner les histoires de ceux qui ont vu passer de nombreuses années.
Bien qu'elle n'ait pas utilisé son bâton de combat en situation réelle depuis un certain temps, l'esprit de Tessile reste affûté, tout comme sa maîtrise des tactiques de combat. Elle continue de huiler sa fidèle armure de cuir et insiste pour que ses compagnons se joignent à elle dans un programme d'entraînement quotidien.
Récemment, Tessile a fait l'expérience une série de visions troublantes, la plupart montrant une étoile filante s'écraser sur une grande forêt, engloutissant les arbres et les elfes qui y vivent dans une conflagration colossale. Sans qu'elle ne l'ait encore compris, ses rêves témoignent de la chute des Terres du savoir d'Uvaeren, une civilisation elfique vouée à la connaissance à la fois magique et ordinaire qui prospérait là où se trouve aujourd'hui Valbrume. La fondation et la chute d'Uvaeren ont précédé de plusieurs millénaires l'élévation du mythal sur Myth Drannor. Ce que ces rêves symbolisent n'est connu que de l'Archiviste.
¹Note de l'archiviste draconique : Les instruments à vent étaient précisés, il s'agit du glaure.
Née à Ordulin, mais élevée au Poinçon de Tégal, Rowan est la fille d'un relieur qui lui a inculqué l'amour des livres et l'aversion de ceux qui les détruiraient. Elle a rejoint assez jeune les Héritiers de la Voix Passive et a rapidement gravi les échelons au sein de l'ordre.
Au combat, Rowan préfère jauger prestement ses adversaires avant de bondir dans et hors de la mêlée. Elle vise à se concentrer sur un adversaires pour éviter ses attaques, jusqu'à inévitablement saisir une chance de lui porter un coup décisif. Comme la plupart des membres de son ordre, elle privilégie la “plume d'Oghma” (un siangham) comme arme.
La Préservemythe prend très au sérieux sa responsabilité dans la défense des Pages de l'Érudition et trouve souvent à redire aux membres de la Garde de la Tour postés au temple qui ne font pas preuve du même degré de vigilance. Elle est en quelque sorte une mère poule pour les vieux prêtres du temple, les surveillant de près lorsqu'ils errent au-delà des murs du temple.
¹Note de l'archiviste draconique : Les instruments à vent étaient précisés, il s'agit du glaure.
Notes de l'archiviste draconique : Représentation était un compétence générique dans la version 3.0, nous avons du la préciser. Puisque Jhenna possède une Harpe de Rhingalade, nous avons naturellement choisi Représentation (instruments à cordes).
Jhenna possédait deux dons excédentaires, nous avons du retirer Talent (Renseignements) et Vigilance
Jhenna possédait dans ses sorts de barde Armure de mage (niveau 1), mais ce sort a été retiré de cette liste lors du passage à la version 3.5. Nous l'avons remplacé par Fou rire de Tasha.
Jhenna Iliathor est une artiste talentueuse dont les capacités bardiques sont très appréciées dans le sud des Vaux et dans les villes de Sembie. Comme c'est le cas pour la plupart des bardes de la région, beaucoup la soupçonnent d'être liée d'une manière ou d'une autre aux Ménestrels, mais bien peu prennent conscience de l'étendue réelle de son implication. Jhenna supervise les activités de Ceux qui Manient de la Harpe dans toute la région de Valprofond et du Lac Sembre, cherchant à s'assurer que la région reste fidèle au pacte original des Vaux avec les elfes de Cormanthor.
Bien que le combat ne lui soit pas inconnu, Jhenna préfère travailler par des moyens plus subtils, comme recueillir des informations sur les Disciples de la Voie Écailleuse, puis s'assurer qu'elles tombent entre les mains de ceux dont les intérêts sont opposés aux activités du (Culte du Dragon. Lorsque le combat est inévitable, la Ménestrel privilégie son arc et ses sorts lui permettant d'éviter de se rapprocher trop près de l'ennemi. Elle n'est qu'exceptionnelle obligée de brandir sa lame ancestrale mais, lorsqu'elle le fait, elle la manie avec l'habileté et la grâce de ses ancêtres elfes.
Dernièrement, Jhenna a passé beaucoup de temps aux Pages de l'Érudition, vivant presque exclusivement avec le Père Érudit. Réunis par leur amour de la connaissance, ces deux là se sont contre toute attente retrouvés attirés l'un par l'autre.
L'Archiviste accueille tous ceux véritables en quête de connaissances dans son église, et les Pages de l’Érudition ne font pas exception à cette pratique. Tout ce qui est demandé pour prier ou étudier aux Pages de l’Érudition est une véritable profession de foi dans les enseignements de l'Archiviste (voir la discussion ci-dessous sur le sort Zone de vérité qui imprègne l’enceinte du temple) et une volonté de contribuer à son entrepôt de connaissances. Ce dernier est généralement interprété comme le don d’un livre ou d’un parchemin dont le contenu n’existe pas encore sur les murs de la bibliothèque du temple. Cependant, ceux qui n’ont pas la richesse pour faire un tel don peuvent à la place contribuer part un vieux conte ou à une bribe de chanson qui sera consigné par un temple.
Bien sûr, une telle ouverture n’est pas sans risque, et tous ceux qui ne sont pas encore bien connus par le clergé sont soigneusement surveillés pendant leur séjour dans les murs du temple. Les Héritiers de la Voix Passive sont même connus pour avoir discrètement suivi des personnes suspectes après qu'elles aient quitté l’enceinte du temple pour s'assurer qu'elles étaient bien celles qu’elles prétendaient être, une pratique justifiée par Rowan avec un clin d’œil comme “la poursuite soutenue de la connaissance, dont l'Archiviste dit qu'elle ne peut être un péché”.
Les habitants de Hautelune, aujourd’hui un centre culturel en plein essor, sont fiers à juste titre de la réputation de sophistication que les prêtreprêtres des Pages de l’Érudition ont donnée à leur ville. Le temple a ainsi gagné le soutien inconditionnel de la population, qui ne tolérera aucun complot visant à déstabiliser leur bibliothèque bien-aimée. Le seigneur Theremen Ulath est également un puissant soutien des efforts de Danali, apportant à la fois son aide politique et un détachement de troupes pour assurer le succès continu du temple. Ceux qui Manient la harpe maintiennent également une surveillance sans contrepartie des Pages de l’Érudition, puisque qu'Oghma est l’une des divinités tutélaires des Ménestrels et que le temple favorise la préservation des contes et des leçons du passé, l’un des principaux objectifs de cette confrérie.
Malgré l'existence de tels alliés, le temple n’est pas sans ennemis, car tout le monde n’est pas épris de la diffusion continue du savoir. Les voleurs sont la menace la plus courante, dépêchés par les seigneurs marchands sembiens, les nobles cormyriens ou diverses sociétés secrètes pour récupérer ou détruire un obscur fragment de savoir qui pourrait invalider une revendication ou révéler un secret de leur lignée qu'ils préféreraient garder secret. Les magiciens cupides sont bien moins menaçants que l'on pourrait l'imaginer, car les membres du clergé ont largement fait savoir qu'ils n'avaient pas le moindre mot relatif à la magie entre leurs murs.
La plus grande menace à long terme pour les Pages de l’Érudition vient d'une faction inattendue. Les illithids d'Oryndoll, une cité souterraine qui se situe profondément sous les Plaines étincelantes, loin au sud et à l'ouest de Hautelune, ont une culture très développée et basée sur la théologie, qui pille sans relâche tout savoir et pour l'accumuler dans son temple. Les illithids cherchent à acquérir le savoir à l'exclusion de tous les autres, et s'opposent ainsi aux efforts du clergé d'Oghma visant à diffuser le savoir aussi largement que possible. Des rumeurs sur l’Index de Danali ont récemment été portées à la connaissance des dirigeants illithids d'Oryndoll, qui y ont identifié la menace qu’il représentait pour les ambitions de leur cité. Ainsi, le modeste et silencieux temple situé au cœur de Hautelune est devenu inconsciemment la cible des machinations de l’une des plus anciennes cultures de Faerûn.
Les Pages de l’Érudition sont dominées par la Tour des Tomes, dont la majeure partie s'élève sur six étages et dont le toit est surmonté d'un parapet et d'une petite flèche. La Tour des Tomes surplombe une grande cour intérieure boisée, dominée par de petits bassins et des sentiers sinueux. Dans la cour intérieure se trouve une structure indépendante en bois de deux étages qui s'avère être la Maison des Moines. Un mur étroit sans parapet, deux cloîtres et le mur intérieur de la Maison des Parchemins encerclent le jardin.
Les visiteurs des Pages de l’Érudition sont accueillis dans le hall d'entrée de la Maison des Parchemins, une salle très simple. Lorsque le temple est ouvert aux visiteurs, au moins un moine et au moins un Garde de la Tour restent en faction ici. Lorsque ce n'est pas le cas, cette pièce est très irrégulièrement visitée par les patrouilles de Gardes de la Tour. Les portes en bois cendré restent normalement déverrouillées pendant la journée et sont barrées chaque soir par une solide barre en bois cendré.
L'ornementée salle des transactions de la Maison des Parchemins est ostentatoirement équipée de panneaux de bois finement sculptés représentant des scènes des textes sacrés d'Oghma. La pièce elle-même est dominée par plusieurs bureaux d'écriture accompagnés de chaises. Les visiteurs qui souhaitent rédiger un contrat, un acte ou un autre document sont escortés dans cette salle pour consulter l'un des prêtres. Habituellement, au moins l'un d'entre eux travaille dans cette pièce pendant la journée.
La grande salle à manger, lambrissée de panneaux bois, s'ouvre sur la cour intérieure. L'été durant, les portes restent généralement ouvertes pour laisser entrer plus de lumière et une légère brise. Deux grandes tables en bois dominent le centre de la pièce. Un étroit escalier mène au deuxième étage de la Maison des Parchemins. Cette pièce n'est généralement occupée qu'aux heures des repas et, durant l'hiver les soirées, car c'est l'une des pièces les plus chaudes de la maison. Aux autres moments, la Garde de la Tour patrouille assez rarement ici.
Une grande cheminée de plain-pied et deux tables de préparation dominent la cuisine de la Maison des Parchemins. Les murs et le plafond sont décorés d'ustensiles de cuisine et de provisions fraîches. La porte entre cette pièce et la salle à manger reste généralement ouverte, à la fois pour permettre un passage facile des tressyms vers le garde-manger (voir la description de la zone 11) et parce que faire la cuisine au temple est une affaire commune et génère beaucoup de circulation entre la cuisine et la salle à manger. Plusieurs prêtres et/ou moines occupent cette pièce avant chacun des trois repas quotidiens, mais sinon la Garde de la Tour n'y patrouille qu'assez rarement.
Le sombre et frais garde-manger de la Maison des Parchemins sert à stocker les denrées alimentaires. Puisque les Pages de l'Érudition se trouvent au sein d'une grande ville, les habitants du temple n'ont pas besoin d'y stocker de grandes quantités de nourriture. La plupart des denrées alimentaires sont des racines ou des céréales de diverses variétés. La porte de cette pièce reste généralement ouverte pour permettre aux tressyms du jardin de chasser les rongeurs qui se faufilent ici. La Garde de la Tour patrouille rarement dans le garde-manger; et par ailleurs les résidents ne visitent cette pièce que lorsque les repas sont préparés ou pendant les livraisons de nourriture.
Sept chambres au premier étage de la Maison des Parchemins servent de quartiers aux vénérables prêtres qui vivent au temple. Exception faite des chambres situées au-dessus de la cuisine, elles peuvent être assez froid durant hiver, car elles ne sont pas équipées de cheminée. Chaque pièce est meublée avec goût avec un lit, une étagère simple remplie des livres que le prêtre étudie actuellement, une commode pour ranger ses biens, un lavabo et un petit autel en pierre. Des pots de chambre sont disposés sous chaque lit. La plupart des quartiers sont vides durant la journée, durant la nuit leurs habitants y lisent ou y dorment.
Les quartiers du Père Érudit sont globalement identiques à ceux des autres prêtres; on y trouve occasionnellement Jhenna Iliathor en plus de Danali. C'est la seule chambre à coucher disposant d'une fenêtre donnant sur la cour intérieure. Avec un peu de cran, il est facile de passer par la fenêtre de la pièce pour accéder au toit du cloître est. Le Père Érudit est connu pour y passer avec une couverture et regarder les étoiles lors des nuits d'été aux conditions optimales, malgré les remontrances du Préservemythe.
La plus grande pièce de l'étage de la Maison des Parchemins est vouée au catalogage et à la réparation des tomes et parchemins nouvellement acquis. Une grande partie du travail de reliure du temple est également effectuée ici. Quatre grands établis, où s'empilent une marée de livres et de parchemins, dominent la pièce. Pendant la journée, un des moines et au moins deux des prêtres œuvrent généralement ici. La nuit, des patrouilles mouvantes de gardes visitent irrégulièrement cette pièce.
Un simple portique relie la Maison des Parchemins à la Tour des Tomes. Quatre piliers longent le bord sud du cloître est, permettant à ceux qui le traversent de regarder dans la cour intérieure boisée. Chaque pilier est finement sculpté de volutes qui s'entrelacent avec les vignes sculptées qui ornent le dessous du toit du cloître. Pendant la journée, ce portique voit beaucoup de passage avec les prêtres, les moines et les visiteurs faisant des allers-retours entre la Maison des Parchemins et la Tour des Tomes. La nuit, un gGarde de la Tour est généralement posté sur le toit du cloître est, en partie pour dissuader Danali de risquer une chute dans son envie d'y flaner.
Un simple portique identique au cloître est, mais moins fréquenté, relie la Tour des Tomes au mur ouest du temple. Plusieurs bancs de lecture en bois font du cloître ouest un coin de contemplation tranquille. Il est rarement inoccupé le soir, certains des prêtres et moines profitant généralement de cette retraite tranquille. La nuit, l'un des Gardes de la Tour est généralement posté sur le toit du cloître ouest, auquel on accède en grimpant aux branches d'un arbre voisin.
La cour intérieure boisée renferme notament des palmiers coléoptères, d'étincelants feuillazurs, des arbres cendrés se dressant tels des flèches, des heaumépines grimpants, des hiexels courbés, des laspars trapus, d'imposants phandars, des pins rosaiguilles, des étrarbres géants et même un unique chêne carillon translucide, transplanté du bois étoilé oriental de Cormanthor. Sous la frondaison se trouve une variété encore plus grande de fleurs, d'arbustes, de fougères et autres plantes. Cette grande variété d'espèces est plus importante que ce que l'on pourrait trouver naturellement dans une si petite zone, mais toutes sont originaires des Vaux ou de Cormanthor. Bien que les adeptes d'Oghma ne soient pas les égaux des prêtres de Chauntéa, ils en savent tout de même long sur l'entretien de la végétation, et la plupart des prêtres et des moines passent plusieurs heures chaque jour à l'extérieur à travailler dans leur jardin forestier.
Un labyrinthe de sentiers étroits serpente à travers la forêt ceinte, reliant les cloîtres, la Maison des Parchemins, la Maison des Moines et le Bassin de Réflexion. De petites tonnelles se trouvent dans chaque clairière, et des bancs en bois sont installés à côté de chaque bassin, offrant des possibilités de contemplation paisible, d'écriture ou de lecture désinvolte. Un réseau de pompes cachées construites par un ingénieur gondien garantit qu'un réseau de petit ruisseaux s'entrecroise avec les sentiers de la cour intérieure.
Plusieurs tressyms sauvages se sont réfugiés ici après avoir été amenés à Valprofond depuis Soirétoile par des marchands cormyriens pour y être vendus au Haut Marché, dont ils se sont échappés. Ils ont maintenant élu domicile dans la cour intérieure des Pages de l'Érudition. Ils sont très appréciés des habitants du temple et sont réputés pour alerter l'un des habitants lorsqu'un visiteur fait quelque chose de suspect ou dans les rares occasions où un intrus franchit les murs du temple.
La Garde de la Tour patrouille dans la cour intérieure par binômes, de jour comme de nuit, un tour de garde dont on dit qu'il est l'un des plus agréables de tous les Vaux.
Dans la moitié nord du rez-de-chaussée de la Maison des Moines, les résidents du temple entreposent les outils de jardinage et d'autres utilisés pour entretenir les terrains et les bâtiments du temple. Cette pièce n'est qu'exceptionnellement occupée ou visitée par des patrouilles.
Bien qu'elle soit de par son nom une chambre pour les invités d'honneur, dans les faits cette pièce de la Maison des Moines héberge le sergent de la Garde de la Tour. Elle est décorée d'une manière similaire aux quartiers des prêtres (zone 6). Le sergent Mourn Boisprofond se trouve ici la plupart des nuits, mais les gardes ne visitent la pièce que rarement.
L'étage de la Maison des Moines sert à la fois de dortoir et de salle d'entraînement. Les moines disposent chacun d'une simple paillasse qu'ils roulent chaque matin avant de faire de l'exercice. Le sol de la pièce est recouvert de paille et de simples armes d'entraînement - gourdins, dagues, kamas, arbalètes légères, nunchakus, bâtons et sianghams - ornent les murs. La nuit, des moines dorment dans cette pièce et, au petit matin, les Héritiers de la Voix Passive y pratiquent leur programme d'entraînement quotidien. En dehors de ces temps, peu de personnes visitent ce lieu, à l'exception d'une patrouille de garde occasionnelle.
Le rez-de-chausée et les deuxième et quatrième étages de la Tour des Tomes sont connus sous le nom d'Étages des Rayonnages. Chaque niveau contient un escalier métallique en colimaçon conduisant à travers un trou au centre du sol (sauf au rez-de-chaussée) jusqu'à un trou au centre du plafond. Le reste de l'étage est occupé par des rangées d'étagères de livres à n'en plus finir, chacune s'élevant sur une hauteur de 4,5 mètres. Des échelles de bibliothèques bordent chaque étagère, permettant aux habitants du temple d'atteindre même les plus hautes. À l'extrémité de chaque rayonnage se trouve un coffre rempli de feuilles de vélin soigneusement cataloguées, fraction du légendaire Index de Danali (des copies de toutes les feuilles composant l'Index qui ont été complétées jusqu'à la fin de la dernière décade sont également stockées à la Tour du lever de lune à Hautelune). Pendant la journée, ces étages sont régulièrement visités par les prêtres ainsi que par les patrouilles itinérantes des Héritiers de la Voix Passive. La nuit, seuls les moines y passent, faisant leurs rondes.
Le rez-de-chaussée a des rayonnages plus courts que deux au-dessus. Deux portes en bois cendré, barrées de l'intérieur par une barre en bois cendré durant la nuit, mènent aux cloître est et ouest.
Les premier, troisième et cinquième étages de la Tour des Tomes sont connus sous le nom d'Étages de Lecture. Chaque niveau contient un escalier métallique en colimaçon menant à travers un trou au centre du sol vers un trou au centre du plafond. Le reste de l'étage est divisé en quatre chambres et un couloir cruciforme. Chaque mur, même les murs intérieurs des salles de lecture, est intégralement recouverte de bibliothèques s'élevant jusqu'à 4,5 mètres de haut. Des échelles de bibliothèques bordent chacune, permettant aux habitants du temple d'atteindre les étagères les plus hautes. Dans chaque pièce et à l'extrémité de chaque couloir se trouve un coffre rempli de feuilles de vélin soigneusement cataloguées, fraction du légendaire Index. Au centre de chaque salle de lecture se trouvent une table en bois et plusieurs chaises. Les visiteurs de la bibliothèque sont amenés dans l'une des salles de lecture, autorisés à consulter les feuilles appropriées de l'Index, puis on leur apporte le livre qu'ils souhaitent parcourir. Pendant la journée, ces étages sont régulièrement visités par les prêtres ainsi que par les patrouilles itinérantes des Héritiers de la Voix Passive. La nuit, seuls les moines y passent, faisant leur ronde.
Le toit de la Tour des Tomes se compose d'une petite chambre au sommet de l'escalier en colimaçon provenant des étages inférieurs. La pièce est dominée par diverses reliques sacrées non magiques de l'Archviste et sert de chapelle privée aux habitants du temple pendant les offices religieux.
Une unique porte mène au parapet, d'où l'on peut surplomber Hautelune. Surmontant la petite chambre se trouve une flèche élancée qui culmine environ à 9 mètres au-dessus du parapet. Deux membres de la Garde de la Tour sont généralement postés au sommet du parapet la nuit ou pendant la journée. Depuis le parapet, ils peuvent facilement demander des renforts depuis la Tour du lever de lune ou depuis la Caserne du Seigneur en bas de la colline, en utilisant un glaur.
La plupart des gens trouvent un accès facile aux bibliothèques légendaires des Pages de l’Érudition en frappant à la porte d’entrée du temple pendant la journée et en étant admis par l’un des prêtres y résidant. Bien que le coût de la lecture des volumes dans les collections du temple soit élevé pour la plupart des gens, il n’est pas suffisant pour que le vol soit une alternative raisonnable au vue du risque alors encouru.
Ceux qui tentent de violer les protections du temple ou de s’infiltrer dans les lieux en se faisant passer pour un visiteur découvrent que la structure entière se trouve dans la zone d’un sort de Sanctification auquel une Zone de vérité a été couplée, ce qui rend difficile toute profession de foi mensongère dans les enseignements de l'Archiviste. Les murs intérieurs et extérieurs du temple sont rngravés de runes, dont beaucoup ne sont pas magiques mais dont certaines agissent comme des Glyphes de garde, généralement déclenchés par quelqu’un essayant d’escalader le mur ou de traverser une zone sans prononcer le mot de passe lié. Les glyphes sur les murs extérieurs et dans les espaces communs déclenchent généralement un sort de Terreur ou d'Immobilisation de personne. Les glyphes dans les zones de la bibliothèque réservées au clergé peuvent déclencher Cécité/surdité ou Immobilisation de personne si la phrase de passe appropriée n'est pas énoncée. Si des intrus déclenchent une alarme, le son d'un glaur ordinaire (dont beaucoup sont accrochés de manière décorative de par le temple) rameute des renforts de gardes de la Tour du lever de lune toute proche et convoque même les Veilleurs de Hautelune depuis leur caserne en bas de la colline.
Infiltrer les Pages de l’Érudition est particulièrement difficile étant donné la proximité de cette petite communauté resserrée. Une approche pourrait être de rejoindre les Veilleurs de Hautelune et d'espérer être affecté à la Garde de la Tour, un procédé qui pourrait prendre des mois. Même dans ce cas, cela pourrait échouer, car les ainés de la Garde de la Tour revendiquent la plupart des patrouilles aux Pages de l’Érudition.
Une autre approche pourrait être de se faire passer pour un elfe de la région de Sembreloge. Parfois, le Peuple Juste se faufile depuis les bois voisins tard dans la nuit, mal à l'aise avec l'idée de circuler à Hautelune pendant le tumulte et l'agitation de la journée, et frappent à la porte du temple en pleine nuit. En raison de ces différences culturelles, Danali a demandé au clergé d'admettre le Peuple Juste à toute heure. Cela donne lieu à la possibilité qu'un garde somnolent oublie de demander au visiteur nocturne de prêter serment à l'Archiviste ou ne s'assoupisse tandis qu'il est censé superviser la visite attentivement.
Le rêve de nombreux voleurs potentiels est de se faufiler dans les oubliettes situées sous la Tour du lever de lune et de se frayer un chemin jusqu'au temple via un tunnel depuis longtemps oublié. Cependant, si un tel tunnel existe, il n'a jamais été découvert.
Les temples d'Oghma se trouvent dans de nombreuses grandes villes mais également dans de nombreuses localités moins grandes. Aussi, les Pages de l'Érudition peuvent être facilement déplacées vers de tels lieux en renommant simplement les habitants du temple en fonction de la région. Le temple pourrait également être transformé en abbaye en zone sauvage, mais si tel est le cas, ses défenses devraient être considérablement renforcées, peut-être en le plaçant dans une structure plus grande et fermée, dotée de nombreux défenseurs.
Les Pages de l'Érudition s'adaptent également facilement à d'autres religions, en particulier celles qui disposent d'un aspect érudit. Tous les commentaires sur les autres lieux ci-dessus s'appliquent également aux temples d'autres religions. Il suffit de remplacer les alignements, les armes de prédilection et le dogme des habitants. Si le temple se trouve dans une zone sauvage ou appartient à une religion moins bienveillante, remplacez également les sorts des Glyphes de garde par d'autres sorts plus létaux. Si la religion est d'orientation chaotique, remplacez les moines par des roublards ou des guerriers.
Les Pages de l’Érudition peuvent être une ressource importante pour les personnages basés dans les Vaux, dans l’ouest de la Sembie ou dans le nord du Cormyr. Au départ, le temple peut servir de réserve d’informations pour les personnages en quête d’aventure dans la région proche, en fournissant des cartes relativement précises menant à des donjons partiellement explorés et des livres de sorts aux magiciens qui débutent leur carrière d’aventurier.
Plus tard, les personnages pourront vendre les livres qu’ils ont acquis dans des cryptes poussiéreuses ou des manoirs abandonnés ou échanger ces ouvrages contre des parchemins utiles. Ils pourront également utiliser la bibliothèque du temple pour en apprendre davantage sur les groupes qui leurs sont alliés ou ennemis, tels que le Culte du Dragon ou les Ménestrels, dont ils auront croisé le chemin.
Et enfin, la menace que représentent les illithids d'Oryndoll pour les Pages de l’Érudition pourrait peu à peu gêner les personnages, à mesure que les attaques mystérieuses contre le temple se multiplient, forçant des mesures de sécurité toujours plus drastiques et sapant le rôle que le temple était censé jouer.
L'Archiviste insiste pour que son clergé ne vende que des copies de cartes qui décrivent fidèlement leur sujet où, si elles contiennent des inexactitudes, qui disposent de la meilleure représentation disponible. Tard dans l'après-midi, un membre de la Compagnie de la Hampe d'Argent découvre une vieille carte pliée entre les pages d'un volume qu'il a payé pour consulter et parvient ensuite à la cacher sous sa chemise après que ses vénérables escortes se soient assoupies au milieu de leur devoir. À l'aube du matin suivant, la Compagnie de la Hampe d'Argent part piller la cité elfique perdue de Tsornyl dans les bois au nord de Hautelune et à l'est du Lac Sembre.
La nouvelle ne parvient à Danali que l'après-midi suivant lorsqu'un qu'un membre ivre de la compagnie a laissé échapper la “découverte” du groupe à une serveuse de la taverne du Chêne et de la Lance. Le Père Érudit recrute alors immédiatement la première troupe d'aventuriers disponible qu'il peut trouver pour poursuivre la Compagnie de la Hampe d'Argent. Danali explique que la carte est une ancienne contrefaçon, conçu il y a plus d'un siècle pour attirer les aventuriers vers la mort au cœur de la Sombre faille, et que sa présence dans le livre a du être négligée lors du catalogage. La laisser quitter le temple, même s'il s'agit d'un larcin, est un péché aux yeux de l'Archiviste, auquel il faut remédier immédiatement en avertissant les malchanceux voleurs du danger auquel ils s'exposent (qu'ils tiennent ensuite compte ou non de cet avertissement n'importe pas pour Danali). Bien sûr, comme le temple ne possède pas de véritable carte de la Sombre faille, si les personnages acceptaient de cartographier ce lieu pendant qu'il rattrapent la Compagnie, Danali serait doublement reconnaissant et serait prêt à les récompenser en conséquence.
Malgré les proclamations largement répandues selon lesquelles les Pages de l'Érudition ne contiennent aucun livre de savoir profane, il y a toujours des magiciens chez qui ces rumeurs vont juste renforcer la thèse évidente que toutes sortes de livres de magie sont cachés dans la tour surplombée d'une flèche des Pages de l'Érudition. Dernièrement, une rumeur s'est répandue dans les rues de Hautelune selon laquelle Danali aurait fait une exception pour la collection de livres de sorts amassés par feu Rhauntides, malgré d'autres version plus véridiques selon lesquelles l'héritage du sage se trouve désormais dans les donjons sous la Tour du lever de lune.
Par hasard, les personnages apprennent l'existence de ce qui se révèle être une tentative d'infiltration par un ensorceleur/roublard réputé de Saerloune et ont l'occasion de déjouer la tentative de vol. En supposant qu'ils réussissent, Danali les engage alors pour renforcer les Gardes de la Tour jusqu'à ce que ces rumeurs s'éteignent, et, au cours de la dizaine suivante, pas moins de 12 ensorceleurs différents ou leurs agents tentent de s'emparer de la supposée bibliothèque de Rhauntides dans les Pages de l'Érudition.
Bien que les Pages de l’Érudition ne contiennent aucun tome de connaissance profane, le savoir qu’elles contiennent peuvent néanmoins être dangereuses à posséder. Il y a quelques jours, le temple a reçu un chargement de livres de la Maison Ithivisk de Selgonte en paiement de plusieurs contrats passés qui ont consolidé une alliance commerciale entre la maison marchande sembienne et le marchand ambulant de la Maison Maindargent de Hautelune. Parmi les procès verbaux desséchés sur des accords commerciaux et des comptes-rendus de la vie quotidienne datant de plus d’un siècle se trouvait un petit livre, depuis longtemps oublié. Intitulé Chants du cœur amer, le livre contenait les chansons sombres et mélancoliques d’Esvele Ithivisk, la grand-tante décédée depuis longtemps de l'actuel patriarche. En cataloguant les écrits d’Esvele, l’un des prêtres a brièvement feuilleté le livre avant de le montrer à Jhenna Iliathor pour obtenir l’avis de la barde. Jhenna s'est accordé avec lui sur le fait que le livre n’avait que peu d’importance, et les travaux d’Esvele ont été rapidement catalogués, entreposés et oubliés.
Sans que Jhenna ou le prêtre ne le remarquent, tous deux ont été contaminés par un poison de contact surnaturel connu sous le nom d’Ombrengeance qui se trouvait latent dans l’encre du recueil. Inspiré par les murmures de Shar, Esvele avait concocté l’encre empoisonnée comme piège pour l’amant qui l’avait dédaignée, dans l’espoir qu’il souffrirait autant qu’elle après avoir lu ses tribulations. Le plan d’Esvele n’a cependant jamais abouti, car son ancien conjoint a péri en mer avant qu’elle ne puisse lui remettre le livre. Esvele elle-même est morte peu après d’une maladie débilitante, et son livre a été entreposé sans jamais avoir été lu.
L’Ombrengeance n’affecte que les créatures à sang chaud, disjoignant leurs ombres d’elles pendant leur sommeil. Chaque nuit au crépuscule, la victime tombe dans un sommeil torturé, perdant temporairement 1d6 points de Force, et ne peut alors pas être réveillée avant l’aube. Pendant ce temps, son ombre se transforme en la créature morte-vivante du même nom et rôde dans les environs. Toutes les attaques réussies contre l'ombre se reflètent sous forme de blessures ouvertes sur le corps de la victime et infligent des dégâts équivalents. Si l'ombre est détruite par quelque moyen que ce soit, la victime en meurt immédiatement. Si la victime est réduite à 0 en Force, elle meurt et son ombre devient une créature morte-vivante sans maître. L'application quotidienne de sorts tels que Restauration partielle et Restauration peut maintenir la victime en vie en restaurant la Force perdue, mais ne met pas fin aux ravages de l'Ombrengeance. Ce n'est qu'en lançant Protection contre la mort et Neutralisation du poison sur la victime que les ravages du poison surnaturel peuvent être endigués, un remède connu uniquement de certains adeptes de Shar.
La nuit suivant l'arrivée du recueil, Jhenna et le prêtre tombent malades et ne peuvent pas être réveillés. Pendant ce temps, leurs ombres commencent à traquer les habitants du temple. Danali détruit l'ombre du prêtre avant d'avoir pût faire le lien entre ces ombres et les victimes, provoquant la mort du prêtre. Une fois qu'ils ont réalisé le danger, Danali ordonne aux autres habitants de fuir le temple, le laissant seul pour veiller sur sa bien-aimée. L'infection se poursuit durant les jours suivants, alors que Jhenna s’affaiblit progressivement et que Danali ne trouve pas de remède. Puis, une nuit, plusieurs des Glyphes de garde du temple se déclenchent et Danali observe plusieurs personnes s’enfuir dans l’obscurité. Sachant que les anciens prêtres du temple et la Garde de la Tour ne sont pas à la hauteur de la tâche, le Père Érudit recrute à la place une bande d’aventuriers suffisamment courageux et dignes de confiance pour protéger le temple contre les intrus tout en repoussant l’ombre de Jhenna sans la tuer. Il s’enferme ensuite dans la bibliothèque du temple dans l’espoir désespéré de trouver un remède. Danali ignore encore alors que les intrus sont des moines de l’ordre de la Sombre Lune qui ont été chargés par leur sombre maîtresse de récupérer le livre depuis longtemps perdu, et considéré comme un texte sacré par les fidèles de Shar. Ils reviennent la nuit suivante, préparés pour passer les protections du temple, et engagent le combat avec les personnages dans une bataille au sein mêmes des Pages de l’Érudition. Si les personnages parviennent à déterminer l’objet recherché par les intrus ou à les pister jusqu’à leur maître, Danali a une chance de découvrir le secret empoisonné du recueil et de guérir sa bien-aimée.