Table des matières
Bogun
- Type et taille : Créature artificielle de taille TP
- Dés de vie : 2d10 (11 pv)
- Initiative : +3 (+3 Dex)
- Vitesse de déplacement : 6 m, vol 15 m (bonne)
- Classe d'armure : 15 (+3 Dex, +2 taille), contact 15, pris au dépourvu 12
- Attaque de base/lutte : +1/-9
- Attaque : piquants (+1 corps à corps, 1d4-2 et poison)
- Attaque à outrance : -
- Espace occupé/allonge : 0,75 m / 0 m
- Attaques spéciales : poison
- Jets de sauvegarde : Réf +3, Vig +0, Vol +1
- Compétences : -
- Dons : -
- Environnement : au choix (forêt habituellement)
- Organisation sociale : solitaire
- Facteur de puissance : 1
- Trésor : aucun
- Alignement : neutre au choix (toujours identique à celui de son créateur)
- Évolution possible : 3-6 DV (TP)
- Ajustement de niveau : -
- Source : Les maîtres de la nature
Un bogun est un petit serviteur de la nature créé par un druide. À l'instar de l'homoncule, il s'agit d'une extension de son créateur, qui partage l'alignement et la nature de ce dernier. Un bogun ne combat pas très bien, mais il est capable de réaliser des actions simples, comme attaquer, porter un message ou pousser une porte. En général, le bogun suit les instructions de son créateur à la lettre. Cependant, en raison de sa maigre conscience, son comportement n'est pas toujours prévisible. Parfois (5 % du temps), le bogue refuse d'accomplir sa mission. Dans ce cas, le créateur doit effectuer un jet de Diplomatie (DD 11) pour convaincre la créature de coopérer. En cas de succès, le bogun accomplit finalement la tâche qui lui a été assignée. En cas d'échec, il fait l'inverse de ce qu'on lui a demandé ou refuse de faire quoi que ce soit durant une journée entière (au bon vouloir du MD).
Un bogun est incapable de parler, mais le processus de conception le lie de façon télépathique à son créateur. Il en sait autant que ce dernier et peut lui transmettre tout ce qu'il voit ou entend, jusqu'à une portée de 450 mètres. Un bogun ne sort jamais de cette portée de son plein gré, mais on peut l'en arracher par la force. Dans ce cas, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour rétablir le contact avec son créateur. Une attaque qui terrasse le bogun inflige également 2d10 points de dégâts à son créateur. Si ce dernier est tué, le bogun meurt également et son corps se transforme en un tas de végétation pourrie.
Un bogun ressemble à un monticule de compost vaguement humanoïde. Le créateur détermine ses caractéristiques physiques précises, mais un bogun typique mesure environ 45 centimètres de haut pour une envergure de 60 centimètres. Sa peau est couverte de piquants et de brindilles.
Combat
Le bogun attaque en frottant ses adversaires de ses solides piquants, qui délivrent un poison irritant.
Bien qu'il soit constitué de matière végétale, le bogun n'est pas une plante et n'est donc pas sujet aux sorts qui affectent seulement les plantes.
Poison (Ext)
Piquants, jet de Vigueur (DD 11). Effets initial et secondaire : affaiblissement de 1d6 points de Dextérité. Le créateur du bogun est immunisé contre ce poison.
Création
Contrairement à l'homoncule, le bogun est créé à partir de matériaux naturels que l'on trouve dans toutes les forêts. Cela explique que sa création ne s'accompagne d'aucun coût en pièces d'or. Ainsi, tous les matériaux utilisés font partie intégrante et définitive du bogun.
Pour façonner un bogun, le créateur doit être de niveau 7 au moins et posséder le don Création d'objets merveilleux. Avant de lancer le moindre sort, une forme physique doit être conçue à partir de matière végétale vivante (ou jadis vivante) qui va renfermer l'énergie magique. Une partie du créateur, comme des mèches de cheveux ou une goutte de sang, doit également être incorporée à cette grossière poupée. Le créateur peut assembler le corps personnellement ou charger quelque d'autre de le faire. Pour créer la poupée, il faut réussir un jet d'Artisanat (tissage ou vannerie) (DD 12).
Une fois le corps terminé, le créateur doit l'animer en entreprenant un complexe rituel magique long d'une semaine. Il lui faut travailler 8 heures par jour au moins, tout seul et dans un bosquet. S'il est interrompu par une créature consciente, la magie est annulée. Si le créateur tisse lui-même le corps du bogun, cela rentre dans le cadre de la semaine de rituel.
Quand il ne travaille pas activement au rituel, le créateur doit se reposer et ne peut réaliser d'autre action que manger, dormir ou parler. S'il s'arrête ne serait-ce qu'une journée, tout est à refaire. Il lui faut alors reprendre le rituel depuis le début, mais il a le droit d'exploiter le corps déjà façonné et le même bosquet.
Durant la dernière journée du rituel, le créateur doit personnellement lancer Empire végétal, Façonnage du bois et Création de bogun. Si le créateur le souhaite, ces sorts peuvent être issus de sources extérieures (de parchemins par exemple), ce qui lui évite de les préparer.