Brandobaris (Dieu mineur, panthéon halfelin)
Maitre de la Discrétion, l'Irrésistible Coquin
Symbole : empreinte de pied halfelin
Plan d'origine : Champs verts
Alignement : neutre
Attributions : furtivité, larcin, esprit d'aventure, roublards halfelins
Adorateurs : aventuriers, bardes, halfelins, preneurs de risques, roublards
Alignements des prêtres : CN, LN, N, NB, NM
Domaines : Chance, Duperie, Halfelins, Voyage
Arme de prédilection : “Évasion” (dague)
Brandobaris est l'incarnation divine des grands malentendus de la race halfeline. Canaille intrigante, curieuse et qui se mêle de tout ce qui ne le regarde pas, Brandobaris s'intéresse autant aux bourses bien pleines qu'à sa propre satisfaction. Cependant, il se fait généralement peu d'ennemis, car son esprit, son charme, ses bonnes manières et ses talents d'improvisation lui permettent de se sortir des aventures qui tournent mal. L'idylle qu'il entretiendrait avec Tymora pourrait être à l'origine de sa chance légendaire, qui joue un rôle prépondérant dans les innombrables récits vantant son audace que les halfelins font circuler dans Faerûn. Ces histoires décrivent Brandobaris se jouant de dragons, échappant aux griffes de hordes diaboliques les poches remplies de trésors ou s'introduisant dans la Citadelle d'Os de Myrkul pour y sauver les âmes de dix mille innocents, assassinés, ne laissant derrière lui qu'un vase de fleurs et une boîte de chocolats aux formes suggestives. De toute évidence, les halfelins pieds-légers l'aiment beaucoup.
L'Église de la Mésaventure, comme on appelle le culte “organisé” de Brandobaris, fourmille de fauteurs de troubles aventureux qui se tirent habituellement bien des situations les plus difficiles. Même si la plupart des halfelins (en particulier les enfants) adorent entendre les récits de leurs exploits, beaucoup préfèrent que ces événements se déroulent loin de leur communauté. Nombre d'enclaves de vaillants découragent son culte, alors que les sagespectres voient la pratique de sa religion comme une perversion du monde civilisé. Les Mains de la Mésaventure, comme on appelle les prêtres de Brandobaris, se livrent à des entreprises difficiles et dangereuses comme l'aventure, accordant toujours plus de valeur à un succès qu'aux trésors qu'elle peut offrir. Bien que les Mains s'adonnent aux escroqueries et au larcin, elles le font pour le frisson que cela leur procure, l'or n'étant que la cerise sur un gâteau parfois illégal.
L'Église de la Mésaventure ne possède aucun temple - par définition, quand une histoire conte le courage de Brandobaris, c'est que l'office est en cours.
Les Mains de Brandobaris choisissent un moment de la journée ou de la nuit pour prier et ainsi préparer leurs sorts (ceux qui apprécient les bravades publiques prient généralement durant la journée, alors que les Mains plus sournoises et subtiles prient à la lueur de la lune).
Les Mains ont peu de cérémonies formelles, mais durant les nuits de nouvelle lune, les disciples sont censés dissimuler un ou plusieurs objets volés lors du mois passé dans leur meilleure cachette. Il s'agit d'un rituel connu sous le nom de la Dîme de Brandobaris.
Au sein du clergé, le multiclassage en roublard est très populaire et les auspiciens n'y sont pas rares non plus. Les Mains de la Mésaventure renvoient les morts-vivants plutôt qu'ils ne les intimident.
Histoire/relations
Brandobaris s'entend parfaitement avec l'ensemble de son panthéon. Il bénéficie tout particulièrement de l'attention et des soins de son amante, Tymora, même si la nature de leur relation est franchement insouciante. Ses plaisanteries et son obsession du danger lui valent le respect et l'amitié de divinités comme Garl Brilledor, Baervan Ermiterrant, Erevan Ileserë et Vergadain. Il respecte Mask en qualité de mécréant sans égal, mais la cruauté du Seigneur des Ombres est un obstacle à toute réelle amitié.
Ses exploits lui ont valu l'inimitié de Beshaba et d'Urdlen. Il n'apprécie guère Abbathor, car il ne voit en lui que l'argent. De son côté, Abbathor prend Brandobaris pour une canaille ne méritant pas la moindre attention.
Dogme
Cherchez émotions et dangers partout où vos pas vous mènent, car la prise de risque offre les plus grandes récompenses de la vie. Ayez soif de frissons, pas de butins, car la cupidité dissimule les véritables trophées de l'expérience. En fin de journée, le halfelin qui raconte l'histoire la plus incroyable s'attire les honneurs de l'Irrésistible Coquin.
Source : Dogmes et panthéons