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Campagne : Mahasarpa
Source : La campagne de Mahasarpa - Un supplément de campagne pour le Guide de l'Orient
Note : Les ruines de Mahasarpa sont fortement basées sur les ruines du monde réel d'Angkor au Cambodge. D'excellentes cartes d'Angkor, facilement adaptables au jeu, peuvent être trouvées dans Ancient Angkor de Michael Freeman et Claude Jacques (Trumbull, CT : Weatherhill Inc, 1999).
Le Guide de l'Orient met en lumière un cadre de campagne principal : le monde de Rokugan du jeu de cartes et des romans La Légende des Cinq Anneaux. Cependant, Rokugan n'est qu'un exemple du type de campagne que vous pouvez créer et jouer en utilisant les règles du Guide de l'Orient. Alors que Rokugan s'inspire principalement du Japon historique pour ses influences culturelles (et secondairement d'autres cultures d'Asie de l'Est et du Sud-Est), le Guide de l'Orient dispose d'une envergure plus large pouvant capturer la saveur de presque toutes les cultures asiatiques historiques ou fantastiques.
Les conseils au MD offre un bref exemple de la façon dont le maître du jeu pourrait créer une campagne avec une saveur différente de celle de Rokugan, en utilisant des options de règles différentes présentées dans le livre. La campagne de Mahasarpa (littéralement “grand serpent”) est une exploration plus approfondie de cet exemple, détaillant un cadre complet qui s'inspire de l'Inde et de l'Asie du Sud-Est hindoue.
Histoire
Il y a plusieurs siècles, lorsque le monde était plus jeune, celui-ci a vu un grand royaume humain prospérer dans les terres qui s'appelaient alors Mahanaga (“grand serpent divin”). La capitale, qui a ensuite donné son nom aux terres environnantes et au royaume lui-même, était un monument à la foi religieuse profonde de sa population, à sa maîtrise technologique, ainsi qu'à la richesse et à la grandeur de sa civilisation.
Au milieu d'un réseau de canaux d'irrigation, des temples de pierre s'étendaient sur des dizaines de kilomètres carrés, reproduisant la forme de l'univers dans leur construction à cinq tours. Les gens ont construit ces temples de pierre, qui était le seul matériau digne des demeures de la reine-serpent Nagini et de sa horde de divinités et d'esprits serviteurs. Jouxtant ces temples monumentaux, même les grands dirigeants du royaume vivaient dans des maisons en bois, car ils étaient indignes d'une maison aussi belle que celle de Nagini.
Chaque nuit, le maharajah (le souverain) de Mahanaga montait les marches du temple-pyramide appelé Phimeanakas pour s'unir à l'avatar de la reine-serpent Nagini, assurant ainsi la fertilité et la stabilité du royaume. Pendant un millier d'années, si l'on en croit les légendes, les maharadjahs de Mahanaga ont régné avec sagesse et justice, sinon avec miséricorde.
C'est le règne du maharadjah connu uniquement sous le nom d'Abrahsarpa (“rampant maudit”) a précipité ce royaume ancien de la gloire à sa fin cataclysmique. Son arrogance et sa fierté sans pareille sont devenues patentes peu après son ascension au trône à l'âge de 11 ans. Au cours des deux premières décennies de son règne, sept rajahs (princes) du royaume ont renoncé au règne du maharajah et ont formé leurs propres royaumes indépendants. De même, les ascètes des montagnes ont refusé d'obéir aux édits absurdes du maharajah et se sont retirés dans leurs forteresses alpines, retirant de fait les montagnes Adribandha du domaine de l'empire. Nullement freiné par cette réduction drastique de son domaine, Abrahsarpa s'octroya plus de pouvoir encore que ce que les dieux autorisent les mortels à avoir, provoquant le courroux de Nagini ainsi que celui des esprits de ses ancêtres. Ensemble, ils prononcèrent une funeste malédiction à l'encontre du maharajah et son royaume en perdition. Abrahsarpa lui-même s'est transformé en une sorte de naga, dont le long corps ophidien était couronné par sa tête encore très humaine. Mais alors que les nagas sont des êtres divins de rayonnement et de lumière, Abrahsarpa a été forcé de ramper dans la poussière. Les brahmanes (ou classe de chaman) les plus proches du maharadjah et ses conseillers ont également pris cette forme abominable, tandis que les autres nobles du royaume n'acquirent qu'une caractéristique serpentine - une tête en forme de serpent, des serpents à la place des bras, ou d'autres déformations. Les gens ordinaires du royaume conservèrent leur forme humaine, mais ils développèrent des écailles, ou des yeux jaunes aux pupilles fendues, des langues longues et fourchues, … C'est ainsi qu'est née la cruelle et vile race des yuan-tis, avec ses trois niveaux : les abominations, les sang-mêlé et les sang-pur.
Le royaume de Mahanaga n'était plus, et sa capitale tomba bientôt en ruines. Tandis que les sept royaumes mineurs prenaient le contrôle de la région (leurs rajahs refusaient tous, à ce jour, de porter le titre de maharadjah), les yuan-tis se glissaient et rampaient à travers les temples de leur ancienne cité, aujourd'hui appelée Mahasarpa (« grand serpent“). Au fil des siècles, les bâtiments en bois ont tous pourri - même le palais orné du maharadjah - mais les temples ont résisté, rappelant à jamais aux yuan-tis l'éternel malédiction de Nagini.
Les sept royaumes plus petits - Gandharva, Bhalluka, Kokaha, Lakshmana, Singha, Vriscika et Zardula - ne se sont jamais unis en un seul royaume, et les relations entre les royaumes sont passées par la coopération et la guerre totale depuis la chute de Mahanaga. L'un des sept, Zardula, le royaume du tigre, a maintenant disparu dans la jungle, ses descendants étant devenus aussi sauvages que l'animal dont ils portaient le nom. Les muni (moines) et ascètes des montagnes Adribandha sont communément appelés le royaume Naga, bien qu'ils ne soient pas et n'aient jamais été gouvernés par un rajah, et ont dans les faits pris la place de Zardula dans cet ensemble devenu connu comme étant les Sept Royaumes.
Culture et société
Tout comme Rokugan, les Sept Royaumes de Mahasarpa ont une société extrêmement stratifiée. Une structure de classe rigide divise le peuple en quatre varnas (castes), plus les chandalas (“intouchables”) qui sont à l'extérieur et en dessous des varnas proprement dits. Ces quatre varnas représentent l'ordre céleste dans les Sept Royaumes.
Le varna le plus élevé est celui des brahmanes, les chamans des devas (divinités) et des devatas (esprits divins). Les brahmanes, en tant que représentants des dieux parmi l'humanité, détiennent une position d'autorité ultime, mais il leur est strictement interdit d'exercer cette autorité dans les affaires du monde telles que la politique. Les dîmes payées par les membres des autres varnas rendent les brahmanes riches, mais au moins la moitié de leur fortune va directement à leurs temples, rendant impossible de tirer parti de leur richesse pour toute sorte d'autorité non-religieuse. Les restrictions religieuses interdisent aux brahmanes de manger avec ou d'accepter de la nourriture des membres des autres castes, et ils exigent également d'eux des normes élevées de pureté et de conduite morale.
Techniquement subordonnés à l'autorité spirituelle des Brahmanes, les Kshatriyas (ou classe des samuraïs) exercent néanmoins la plus haute autorité temporelle. Les plus puissants des Kshatriyas sont les rajahs des Sept Royaumes, les autres étant des nobles inférieurs et des vassaux au sein des royaumes. La caste Kshatriya est étroitement comparable à la noblesse de Rokugan, les buke, et les membres de la classe de personnages samuraïs sont appelés Kshatriyas dans la campagne Mahasarpa. Alors que les Kshatriyas ont une autorité incontestée sur les questions laïques dans leur sphère d'influence, ils n'ont aucun pouvoir sur les brahmanes ou sur les affaires religieuses. Un Kshatriya peut ordonner la tenue d'une fête religieuse, mais ne peut pas la diriger; il peut financer la construction d'un temple mais ne peut en ouvrir les portes. Toutes les cérémonies religieuses, observances, sacrifices et prières relèvent entièrement du domaine des brahmanes.
Sous les Kshatriyas se trouvent les vaishyas, la grande classe marchande des Sept Royaumes. La fortune de certains marchands vaishya peut rivaliser avec celle des rajahs eux-mêmes, mais leur pouvoir est limité par leur situation inférieure : aucun vaishya ne peut espérer régner ou gouverner, quelle que soit sa richesse. Cependant, un vaishya est également beaucoup plus libre de mener ses propres affaires à sa guise, sans la contrainte de doctrines religieuses excessives ou des dettes de loyauté.
La plus basse des quatre castes est la caste shudra, composée d'agriculteurs, d'éleveurs et de serviteurs. Ils ressemblent beaucoup aux paysans et aux serfs des autres royaumes, ou aux heimins de Rokugan. En dessous même des shudras, et techniquement en dehors du système varna, se trouvent les chandalas, ou “intouchables”. Les chandalas accomplissent les tâches qui les rendent impurs, un peu comme les eta de Rokugan - des tâches telles que l'incinération des morts ou le dépeçage de la viande. Les chandalas sont “intouchables” car un membre d'une caste supérieure doit subir une purification rituelle s'il entre en contact physique avec un membre de ce groupe.
Castes et classes de personnages |
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À l'instar des samuraïs et shugenjas qui sont limités à la caste noble de Rokugan, les Kshatriyas (samuraïs) et les brahmanes (chamans) doivent appartenir aux deux plus hautes castes des Sept Royaumes. La plupart des membres de ces deux castes appartiennent à la classe de personnage idoine, mais des exceptions existent toujours (tout comme à Rokugan). Certains membres de la caste brahmane adoptent la classe des PNJ noble, et un bon nombre sont des yogi (psions). Au sein de la caste Kshatriya on trouve de nombreux nobles, de nombreux singhs (guerriers) et quelques shikari (rôdeurs), devapalas (sohei) et baladharas (guerriers psychiques). Dans le royaume de Kokaha, même des yavanas (barbares) font partie de la caste Kshatriya. Les personnages des castes vaishya et shudra ont plus de possiblité pour choisir leur classe. Ils peuvent appartenir à n'importe quelle classe de personnage à l'exception de celles réservées aux Kshatriya et Brahmane, et ils peuvent également adopter les classes de PNJ d'adepte, gens du peuple, expert ou homme d'armes. La plupart des chandalas sont des gens du peuple ou des dhukas (roublards). Contrairement à Rokugan, les membres de chaque caste sont membres du royaume dans lequel ils vivent et ont la compétence de classe bonus et la classe de prédilection de leur royaume. Tout comme à Rokugan, les personnages multiclassés sont moins courants dans les Sept Royaumes que dans les règles standard de D&D, mais la plupart des combinaisons de multiclassage restent possibles. Aucun personnage ne peut être un Kshatriya/Brahmane (samuraï/chaman), mais la plupart des autres combinaisons sont au moins concevables, si ce n'est pour certaines tout à fait possibles. Des personnages de différentes castes peuvent former ensemble des sabhas (associations), y compris un groupe d'aventuriers. Les personnages des castes inférieures sont tenus par la doctrine et la tradition qui veut qu'ils traitent les personnages de statut supérieur avec respect et déférence, mais personne ne devrait jamais laisser cela interférer avec le travail d'équipe d'un groupe. Ce n'est pas une excuse pour qu'un joueur abuse d'un autre, en tant que personnage ou non. |
Les septs royaumes
Les Sept Royaumes représentent la société humaine dans la partie connue du monde dans le cadre de la campagne de Mahasarpa. Ces royaumes sont les vestiges survivants du grand royaume de Mahanaga, ayant fait sécession avant que le dernier Maharajah ne déclenche l'abattement de la malédiction de Nagini sur le royaume. Chaque royaume n'est dans les faits rien de plus qu'une cité-état dans l'ombre du passé de Mahanaga, mais chacun a sa propre identité et ses habitants uniques.
Les Sept Royaumes miment par certains aspects les sept Grands Clans de Rokugan, permettant à un personnage humain d'acquérir une compétence de classe bonus tout en limitant la classe de prédilection de son personnage. Certaines sectes et organisations au sein des Sept Royaumes sont également semblables aux familles et écoles des Grands Clans, mais ces parallèles ne sont que partielles. Ces similitudes permettent aux personnages d'adopter de nombreuses classes de prestige décrites dans le Guide de l'Orient, mais celles liées aux familles ne sont pas disponibles dans le cadre de la campagne Mahasarpa (voir options des personnages plus loin).
Bhalluka
Population : 60 000 habitants
Dirigeant : Rani Ushas Dathik (humaine shikari 7 / éclaireur du silence 7)
Importations : Acier, soie, fromage, vin
Exportations : Bois, armes et armures, fruits, sucre, herbes
Alignement : LB
Semblable à bien des égards au clan de Crabe de Rokugan, le royaume de Bhalluka est le royaume le plus tourné vers la guerre contre les yuan-ti de Mahasarpa. Les Kshatriyas de Bhalluka sont entraînés dès la naissance pour lutter contre les vils serpents et à défier leur maison dans la jungle. Leurs brahmanes vénèrent les devas les plus guerriers, en particulier l'esprit-ours Mahabhalla qui a donné son nom au royaume. Bhalluka a également une longue tradition de lutte contre les yuan-ti par la magie, et ses swami sont parmi les plus redoutés des Sept Royaumes.
Organisations
Deux ordres consacrés à la lutte contre les yuan-ti dominent le royaume Bhalluka. Le premier, connu simplement sous le nom de Bourreaux, envoie des éclaireurs dans la jungle pour combattre et tuer les yuan-ti sur leurs propres terres. Ces éclaireurs sont formés aux traditions de la nature sauvage et aux tactiques de combat, apprenant des techniques spéciales pour tuer leurs ennemis jurés. Les membres des Bourreaux sont généralement des shikari, et leurs membres les plus avancés adoptent la classe de prestige d'éclaireur du silence.
Le deuxième ordre est appellé Sarpa-Vyadhaka et, comme les chasseurs de sorciers de Rokugan, ils consacrent leur vie à pister l'influence du mal au sein de Bhalluka. L'une des tactiques préférées des yuan-ti est d'envoyer des corrompus à Bhalluka afin d'infiltrer le royaume et faire le mal directement à l'intérieur de ses frontières. Les membres du Sarpa-Vyadhaka sont formés comme shikari et swami avant d'adopter la classe de prestige des chasseurs de sorciers.
La troisième organisation majeure de Bhalluka est le temple de Mahabhalla, le Grand ours. Les brahmanes de l'esprit-l'ours ne sont pas aussi influents que les brahmanes de Gandharva, mais dirigent néanmoins une grande partie des activités du royaume. Ils mettent leurs dons divinatoires au service aux missions contre les yuan-ti, et dirigent également les féroces devapalas de leurs temples contre les incursions yuan-ti. Les devapalas des temples du Mahabhalla adoptent souvent la classe de prestige de guerrier ursidé.
Les terres de Bhalluka
Bhalluka se trouve dans les prairies verdoyantes de l'ouest lointain, à la lisière de la forêt de Mahavana. Dans ces terres, la forêt semble déterminée à envahir les champs et même la cité-état de Bhalluka elle-même, par des vignes, du lierre et de jeunes pousses vigoureuses qui croissent constamment à travers tout le royaume. Les habitants de Bhalluka repoussent la jungle tout comme ils repoussent les yuan-ti qui envoient constamment des espions, des pillards et des assassins dans le royaume.
Gandharva
Population : 30 000 habitants
Dirigeant : Rani Sukanda Prabashi (humaine Kshatriya 14)
Importations : Métal et prodiuts métalliques, céréales, vin
Exportations : Bois, fruits, papier
Alignement : LN
Tout comme le clan du Phénix de Rokugan, le royaume de Gandharva se consacre à la religion et à la magie. Bien que les Kshatriyas détiennent les rênes de l'autorité temporelle, personne ne doute qu'ils exécutent la volonté des brahmanes, s'efforçant de transformer Gandharva en une théocratie d'où la parole des devas est exportée dans le monde entier. Les brahmanes de Gandharva sont réputés pour leur dévotion, et ils se targuent d'être les seuls de tous les brahmanes de tous les royaumes à vénérer chaque deva et chaque devata, montrant le respect dû à chacune des millions de divinités qui habitent et gouvernent le monde.
Organisations
Gandharva, en tant que royaume le plus pieux des sept, se distingue par une multiplicité de sectes religieuses et philosophiques. Alors que les brahmanes de Gandharva se vantent de rendre un culte à chaque devata, la plupart d'entre eux en vénèrent certains plus que les autres. Les divers mouvements philosophiques au sein de Gandharva sont des tentatives de regrouper et d'organiser le culte et la doctrine des devas en systèmes cohérents. Deux de ces sectes sont étroitement associées à des classes de prestige.
La secte Advaita est un mouvement religieux qui enseigne une profonde philosophie d'unité avec l'univers. Les pratiquants de cette philosophie apprennent que l'univers n'est pas distinct du Divin - qu'en fait, toutes les distinctions entre les personnes, les choses et même les dieux sont fausses. Les brahmanes avancés de cette secte adoptent la classe de prestige de disciple du Vide.
La secte Anatma est une communauté monastique qui enseigne une philosophie proche. Dans la pensée Anatma, l'humanité n'est pas aussi éloignée de la divinité que le diraient la plupart des brahmanes, et en fait la divinité est à portée de l'homme. Ces muni et brahmanes adoptent la classe de prestige de mystique henshin lorsqu'ils en remplissent les conditions.
Les terres de Gandharva
Le territoire de Gandharva se situe dans l'ouest luxuriant et arboré des Sept Royaumes, loin des ruines de Mahasarpa mais à peine à l'abri des yuan-ti. Des menaces beaucoup plus proches incluent les tigres-garous de Zardula et les rakshasas et autres démons de l'est lointain. Les terres de Singha sont proches à l'ouest, et les deux royaumes ont enchaîné alliances et guerres au cours des siècles.
Options des personnages
Baladhara (psychic warrior), if the Psionics Handbook is used in the campaign • Brahmin (shaman) • Devapala (sohei) • Dhuka (rogue) • Kshatriya (samurai): A Kshatriya of the Seven Kingdoms traditionally carries an ancestral tulwar (scimitar) and kris (wavy-bladed dagger). A Kshatriya can improve these weapons exactly like a samurai’s ancestral daisho. • Mantrika (sorcerer) • Muni (monk) • Shikari (ranger) • Singh (fighter) • Swami (wu jen) • Yavana (barbarian) • Yogi (psion), if the Psionics Handbook is used in the campaign PRESTIGE CLASSES The information on the Seven Kingdoms, above, discusses the role of each prestige class in the Mahasarpa campaign. Of the prestige classes described in Oriental Adventures, the following options are available in the Mahasarpa campaign: • Bear warrior (Bhalluka) • Henshin mystic (Gandharva) • Kishi charger (Kokaha) • Ninja spy (Vriscika) • Shadow scout (Bhalluka) • Shapeshifter (any) • Singh rager (Singh) • Tattooed monk (Naga) • Void disciple (Gandharva) • Weapon master (any) • Witch hunter (Bhalluka)