La Péninsule Rouge (Homebrew), Artefact unique - Le Diadème cent lendemains
Cette couronne est l'ultime artefact de l'empire de Primæon (voir l'Asile des ombres), la quintessence de leur puissance magique, et également l'outrage suprême jeté à la face des Dieux, et plus particulièrement d'Uä-Ia.
Forgé par les maîtres-magiciens de l'empire illumian, ce diadème permet de contrôler le temps. Si l'empereur-liche était capable d'exercer un contrôle quasi-parfait sur le cours du temps, la maîtrise de ce pouvoir n'en est pas moins difficile et fastidieuse pour des néophytes.
Le nom du diadème reste indéterminé, entre le Diadème cent lendemains, et le Diadème sans lendemain, et aucun de ces deux noms ne prévaut sur l'autre. Son histoire est intimement liée à celle de l'empire de Primæon, il en est la source paradoxale, une singularité magique, le début et la finalité.
Tombé entre les mains des illumians plusieurs siècles après les temps présents, il permet à un petit groupe de survivants de remonter le temps, jusqu'en -1 900 du Calendrier des Lueurs (environ 1 400 ans avant la fondation du Royaume de Brisenuit), au début de l'histoire de la Péninsule Rouge (et du Vieux Contient). Ceux-ci, apparaissant comme des êtres divins aux humains présents à cette époque, décidèrent de convertirent les plus forts parmi ceux-ci en illumians, puis de fonder d'abord une ville, puis un royaume, puis un empire, à travers la péninsule rouge. Cette magocratie continua de prospérer pendant quelques 600 ans, conquérant l'entièreté de la péninsule rouge. Mais des envahisseurs venant du continent d'Hymne (voir l'histoire de la Péninsule rouge) parvinrent à l'envahir, et à pousser les mages dans leurs derniers retranchements, cantonnés dans leur capitale, Landos. C'est là, confinés dans la capitale, que l'élite des mages de l'empire décidèrent de concevoir un artefact unique, capable de faire ployer le temps à leur volonté.
C'est ainsi qu'à été créé la couronne impériale de l'empire, fruit d'une magie jamais plus déployée depuis lors, le Diadème cent lendemains. Capable de ramener son porteur dans le passé, afin de le rejouer pour lui. Ainsi couronné, le monarque de l'empire remonta le temps, pour rejouer les invasions contre Primæon, et gagner aisément cette guère, et toute les suivantes. Depuis lors, l'empire gagna toutes ses batailles (tout du moins une fois les évènements déplaisants rectifiés systématiquement), à chaque fois qu'une catastrophe aurait du frapper un endroit de l'empire, un puissant mage se trouvait exactement au bon endroit pour la contrer. L'empire de plus puissant de l'histoire put poursuivre son expansion.
Mais vint l'ère chaotique de l'Abîme-monde (voir l'histoire de la Péninsule rouge), la guère des Dieux, qui s'est soldé lors de la destruction qu'à connu le vieux continu il y a quelque 3 000 ans (vers -880 avant le Calendriers des lueurs). Et Uä-Ia n'a jamais oublié comment à été fabriqué le Diadème cent lendemains. Cette couronne est l'un des projets qu'il avait lui-même conçu, puis abandonné alors qu'il était quasi-terminé, pour l'enfermer dans les méandres du Plan crytique. C'est pas une magie spatio-temporelle que les mages de l'empire s'en sont emparés, avant de le finaliser (où tout du moins de l'achever en fonction de leurs capacités, et de leurs propres buts). L'Être de magie a alors consacré une bonne partie de son énergie à combattre en personne l'empire, détruisant jusqu'aux ruines et patiemment toutes ses villes. Face à un Dieu, même en pouvant remonter le temps, nul mage n'a pu faire face. Et lentement, l'empire se rétrécit, jusqu'à ne compter plus que Landos.
Mais dans leur capitale de magie, les rois-mages étaient inexpugnables. Incapables de repousser Uä-Ia indéfiniment, ce dernier ne parvenait pas à prendre un avantage décisif, dans ce qui fût l'une des plus spectaculaires batailles magiques de tous les temps.
Les illumians conçurent alors un stratagème magique. Ils entreprirent de détruire toute autre magique que le diadème dans une zone incommensurable, et seul le sanctuaire impérial serait préservé de cet effet. Une barrière où la magique n'est plus, et dont obstacle insurmontable pour Uä-Ia. Ils attendirent que le Dieu runique parvint aux portes du palais impérial, et déclenchèrent ce piège, semblable à une fantastique et incomparable Disjonction de Mordenkainen, à laquelle rien ne devait résister. Mais on ne trompe pas ainsi l'Esprit de pouvoir, qui retourna ce plan contre les magiciens. Il envoya un double quasi-parfait se faire détruire, mais non sans qu'il ne soit porteur d'un ultime sort, capable de plonger une ville entière dans un sort similaire à un Emprisonnement éternel. C'est ainsi que la ville de Landos sombra sous terre, confinée dans la bulle d'antimagie conçue par ses habitants même, et au delà de laquelle rien n'avait de prise, pas même le Diadème.
Ses prisonniers, les derniers habitants de l'empire, savaient cependant qu'ils renaîtraient, cas un jour le diadème parviendrait à leurs “descendants” survivants, après une longue bataille, et les ramènerait où tout à commencer. Et, cette fois, ils seront capables de combattre le Magicien chantant jusqu'à la victoire. Aussi, ils entreprirent tous un rituel afin de se fondre dans l'ombre élémentaire, et de reposer en paix jusqu'à leur rennaissance.
Le Diadème cent lendemains est un artefact d'une telle puissance, que la plupart des mortelles ne peut parvenir à n'en utiliser qu'une infime partie. Il permet à son porteur de remonter le temps, de quelques secondes à plusieurs millénaires si tel est son souhait. Les mages les plus puissants (et les véritables héritiers de Primæon, des illumians) sont capables de se projeter eux-mêmes dans le passé. Mais des aventuriers qui n'auraient fait que le trouver ne peuvent que retourner dans leurs corps passés, en conservant leurs souvenirs actuels.
Cependant, ce seul pouvoir reste extraordinaire, et permet de corriger toutes ses erreurs, dès lors que l'on ne meurt pas… Mais combien d'erreurs sont à corriger, et où arrêter cette quête de la perfection ? Il est peu probable que des aventuriers aient à répondre entièrement à cela, puisque maîtriser ce seul pouvoir est déjà d'une extrême difficulté, et remonter de plus d'une heure dans le temps est déjà une prouesse en soi.
Le Diadème cent lendemains sait reconnaître une personne qui n'a pas le pouvoir de le manipuler parfaitement, et se brise alors pour n'offrir qu'un fragment de sa puissance à son porteur. Peut importe le nombre de fragments possédés, un porteur ne peut exploiter la puissance que du plus grand des fragments qu'il possède. Un fragment apposé contre sa tête s'y fixe par magique, et peut être tout aussi aisément retiré ou arraché.
Un fragment standard (un quart, un cinquième du diadème, …) permet à son porteur de remonter de quelques secondes à quelques heures au plus. Il s'agit d'une action purement mentale, qui ne nécessite rien d'autre que de porter ou tenir le fragment. Cependant, il est difficile de maîtriser le moment exacte où l'on revient en arrière, aussi annuler “un round de combat” ou “six secondes” est bien aléatoire, et si le porteur souhaite revenir “avant que mon camarade ne subisse une blessure fatale”, le diadème peut aussi bien revenir une seconde avant cette dernière qu'avant d'arriver dans l'endroit où la personne a été mortellement blessée (c'est au MD de mesure quel saut temporel faire). Chaque porteur d'un fragment ressent et subit ce retour en arrière, et peut tenter de s'y opposer (aussi, si dans un groupe chaque membre possède un fragment, tous seront conscients de chaque utilisation, et un seul individu ne saurait l'imposer à tous les autres).
Plus la demande au Diadème est difficile, et plus son porteur sent celui-ci vibrer entre ses mains ou contre sa tête.
Le Diadème cent lendemains, une fois divisé, ne se reconstituera que si un porteur nécessite un fragment plus important de sa puissance, et possède d'autres fragments à fusionner au sien.
Note : Aucun test n'est explicitement prévu pour l'utilisation du Diadème (test de lanceur de sorts, test de Sagesse, … Le MD est libre d'en mettre un, ou non, mais nous le déconseillons pour laisser à ce dernier la maîtrise de cet artefact difficile.
Note : Cet artefact est pensé pour être réparti au sein d'un groupe d'aventuriers. En “perdre” une partie hors du groupe est extrêmement lourd de conséquence.
Enfin, si le Diadème cent lendemains venait à être détruit, cela créerait une déchirure dans le temps et les plans. Il est alors probable qu'Uä-Ia agirait, au mépris des règles d'Ia-Èh.
NLS : 30
Poids : 2,5 kg
Source : NatakuSq - Créations personnelles
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