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Univers - Les Royaumes oubliés
Bienvenue dans le monde de Faerûn, une contrée abritant de grands héros, d'austères vilains, de la magie, des mystères et des dangers mortels.
De courageux chevaliers s'aventurent dans les cryptes de défunts souverains, en quête de gloire et de trésors. D'insolents filous rôdent dans les ruelles humides et froides des cités antiques, préparant leur prochain exploit. De fervents prêtres manient masses d'armes et sorts, luttant contre les terrifiantes puissances qui menacent le pays. D'astucieux magiciens pillent les ruines d'empires déchus, exhumant sans crainte des secrets qui ne sauraient être exposés à la lueur du jour. Dragons, géants, scélérats au cœur noir, démons, hordes barbares et abominations inimaginables sont tapis dans d'horribles donjons, des cavernes sans fin, des cités en ruine, mais aussi dans les parties les plus sauvages du monde, tous désireux de s'abreuver du sang de héros.
Tel est le pays de Faerûn, un contient à la beauté époustouflante, accueillant en son sein un mal plusieurs fois millénaire. Il s'agit d'une contrée que vous devrez façonner, faire évoluer, défendre, conquérir ou gouverner. Il s'agit d'une terre foulée par de nobles héros et d'inexpiables vilains, une grande et terrifiante société à laquelle vos compagnons et vous-même appartenez désormais.
Bienvenue dans les Royaumes oubliés.
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Faerûn
Des steppes glaciales et balayées par les vents des Désolations sans fin aux falaises frappées par les tempêtes de la Cote des épées s’étend une vaste terre sauvage constituée de royaumes étincelants et de régions primitives. Faerûn n'est qu’un des continents du monde de Toril. D’autres terres figurent aux confins du monde, mais Faerûn en est le centre, le carrefour et le noyau autour duquel tourne tout le reste. Des douzaines de nations, des centaines de cités-états et d’innombrables tribus, villages et colonies parsèment le continent.
Le continent de Faerûn fait plus de cinq mille six cents kilomètres d’est en ouest et quatre mille du nord au sud. Il renferme des déserts brûlés par le soleil, d'immenses forêts, de sombres montagnes et de chatoyantes mers intérieures. En ce vaste pays voyagent ménestrels et colporteurs, caravanes marchandes, soldats, marins et braves aventuriers, tous détenteurs de récits décrivant des contrées lointaines, étranges et glorieuses. De belles cartes et des sentiers battus font révêr de jeunes gens inexpérimentés dans tout Faerûn. Des milliers d’adolescents fébriles venus de fermes et de villages endormis se rendent à Eauprofonde et dans les autres grandes villes à la recherche de richesses et de renom.
Les routes connues ont beau être les plus fréquentées, cela ne signifie pas qu'elles soient sûres. Sombre magie, monstres meurtriers et cruels souverains locaux constituent une partie des dangers auxquels vous êtes confrontés lorsque vous partez à l’aventure à Faerûn. À l’écart des routes principales et des grandes villes, la campagne est bien plus sauvage que ne l’imaginent les citadins. Même les fermes et propriétés situées à une journée de marche d’Eauprofonde peuvent tomber en proie aux monstres, sans compter qu’aucun endroit de Faerûn n’est à l’abri de la colère subite d’un dragon.
Le peuple
Faerûn accueille des centaines de créatures intelligentes différentes, des nombreux royaumes humains aux forteresses secrètes d'êtres dont la race n’abrite pas plus de vingt spécimens. À l’instar des humains, ces peuplades sont constituées de tout un éventail de créatures, qu’elles soient grotesques ou belles, meurtrières ou béatifiques.
De bien des façons, la grande histoire de Faerûn est celle de l’avènement de l’humanité et de la disparition des vieux empires d’antan. Au fil des millénaires, les humains ont mis un terme aux us anciens. Abandonnées aux humains, les cités elfes tombent en ruine. Les collines et vallons qui abritaient jadis les demeures et terrains de chasse des gobelins et géants sont aujourd’hui parsemés de champs et de pâturages humains.
L’orgueil et la folie des humains ont souvent provoqué de véritables désastres à Faerûn. En outre, les terres en constante expansion des humains gagnent sur les territoires des races anciennes, qu’elles soient pacifiques ou
guerrières. Les questions fondamentales sont donc évidentes : les races les plus vieilles survivront-elles à la domination humaine ? Ou les humains présumeront-ils de leurs forces comme ils l’ont si souvent fait auparavant, ouvrant pour tous une ère noire d’une horreur inimaginable ?
Le monde civilisé
Des nombreuses races de Toril, une douzaine constitue les neuf dixièmes des peuples évoluant dans le monde. Les humains sont les plus nombreux. Ils bâtissent des royaumes, produisent des magiciens, des marchands et des prêtres. Leurs cités bondées poussent partout sur le continent. Jeunes et vigoureux en comparaison des autres races, les humains tiennent entre leurs mains le futur de Faerûn - pour le meilleur et pour le pire.
Lorsque les humains cherchaient encore leur maigre subsistance, dispersés et désorganisés, deux races plus anciennes - les nains et les elfes - élevaient de puisants royaumes dans les montagnes et forêts. L’apogée de ces deux races relève aujourd’hui du passé, mais Faerûn abrite encore des merveilles de pierre, de bois et de magie dressées au faîte de leur puissance. De sinistres citadelles naines envahies par la clameur de l’industrie et des cités elfes aussi grâcieuses que le verre se dressent encore, alors même que la domination des humains se fait toujours plus forte.
Bien qu’ils n’aient jamais eu la puissance des nains ou des elfes, les halfelins et les gnomes se sont mieux adaptés à l'avènement de l’humanité. Les halfelins prospèrent, tirant le meilleur parti des confits culturels opposant les humains et les races plus anciennes. Bien que les halfelins détiennent des terres réservées aux leurs en quelques endroits seulement, leurs communautés apparaissent le plus souvent dans les contrées humaines. Les gnomes préfèrent les demeures solitaires et n’élèvent pas de grandes villes. Toutefois, à l’instar des halfelins, leurs demeures et communautés sont dispersées au travers d’une douzaine de pays humains.
Malgré leurs effectifs réduits, d’autres races entrent aussi dans la catégorie des peuples civilisés. Centaures et fées arpentent les vastes forêts septentrionales, le cœur léger mais de plus en plus inquiets des incursions humaines. Les hommes-poissons régnent sur de gigantesques domaines sous-marins dans les mers chaudes du sud. Enfin, de fiers wemics parcourent les plaines sans fin du Shaar. Cependant, leur nombre est faible en comparaison ne serait-ce que d'une petite région humaine.
Peuples barbares et monstres
Face aux jeunes royaumes humains et aux vénérables abris des races plus anciennes se dresse un grand nombre d’ennemis. Parmi eux figurent les peuplades barbares - gobelins, orques, ogres et tous leurs cousins. Engendrant de redoutables guerriers dans de noires forteresses montagneuses et dans de fétides cavernes, ils sortent régulièrement de leurs places fortes pour piller et raser les malheureux villages et villes se trouvant en travers de leur chemin.
Mais Faerûn renferme des créatures bien plus maléfiques, cruelles et calculatrices que des chefs orques et des ogres déchaînés. Les profondeurs de l'Outreterre recèlent des êtres aussi menaçants que puissants, comme les drows, les tyrannœils et les flagelleurs mentaux. Ces terrifiantes créatures rêvent d’asservir la surface et de se régaler de bétail humain en devenant les suzerains de Toril.
Cependant, ni les innombrables hordes gobelines ni les sombres puissances qui résident sous terre ne représentent la menace la plus Inquiétante pour les cités et royaumes humains. Cet honneur est réservé aux plus terrifiantes et impressionnantes créatures de Fâerun : les dragons. Nul ne sait combien de dragons planent au-dessus des cimes glacées de l'Épine dorsale du monde ou rampent au plus profond de la Forêt des dragons. Mais chacun sait qu’un seul dragon est capable de sceller le destin d’une ville entière. De temps en temps, un grand nombre de dragons prennent leur envol et traversent Faerûn, pris d'une rage terrifiante, brûlant et dévorant tout sur leur passage.
Héros - et vilains
Faerûn est une contrée de héros et de scélérats et il vous faut choisir votre place dans la lutte à venir. Quel que soit leur race ou leur rang, les plus importantes créatures qui arpentent Faerûn sont ses héros et leurs ennemis. À la cour des rois, dans les repaires de voleurs et dans les citadelles de sombres puissances, des groupes de quêteurs, de chasseurs de trésors, de tueurs de monstres et de pirates luttent pour conserver ce qui leur est cher et pour vaincre les ennemis qui ne souhaitent que leur mort.
Comme vous vous en doutez certainement, la plus dangereuse créature de Faerûn est la personne capable de faire tout ce qui est nécessaire pour parvenir à ses fins. Même un stupide ogre sait ce que veut un dragon rouge lorsqu’il apparaît à l’horizon. Néanmoins sonder les desseins et machinations d’un magicien intriguant ou d’un seigneur marchand peu scrupuleux est une autre paire de manches.
Un monde magique
Toril baigne dans la magie. Cette dernière imprègne le monde entier. Des empires disparus depuis des millénaires ont laissé derrière eux des portails et des tours en ruine toujours dotés de leurs puissants enchantements. D’altiers magiciens dont les sorts pourraient balayer des armées entières complotent les uns contre les autres alors qu’ils mènent des études dans des champs de connaissances profanes toujours plus puissants - et dangereux. Les dieux canalisent l’énergie divine par le biais de leurs agents mortels afn de faire progresser leurs causes. Des aventuriers de tous poils, bons et mauvais, manipulent de puissants sortilèges, apparemment à volonté.
La plupart des habitants de Faerûn n’apprennent pas à lancer des sorts. Toutefois, la magie affecte leur existence de bien des façons et ils n’en sont souvent pas conscients. Les magiciens et ensorceleurs de talent servent les souverains, usant de leurs sortilèges pour défendre leurs royaumes contre les attaques mais aussi pour surveiller leurs ennemis. Les prêtres implorent leur dieu pour attirer sa bénédiction, aidant ainsi de manière tangible leur communauté. De monstrueuses aliénations issues de magies perverties et d’énergies corrompues sont souvent les plus meurtrières créatures à faire leurs proies des habitants de Faerûn. Enfin, les aventuriers équipés d’armes enchantées constituent la première ligne de défense du continent face à tous ces dangers.
Merveilles antiques
L’histoire de Faerûn est dominée par l’avènement cyclique et la destruction cataclysmique d'empires fondés sur la connaissance des complexités de la magie. Les Imaskari créèrent des portails magiques visant à combler le fossé existant entre les mondes, puis furent anéantis par les rois-dieux des races asservies qu’ils amenèrent à Faerûn. Leur royaume oublié se trouve aujour-d'hui sous le désert de poussière de Raurin. Le puissant empire de Nétheril dommait le centre du continent, ses cieux ornés de cités flottantes et ses magiciens maîtrisant des pouvoirs incommensurables. Mais ils allèrent trop loin et furent anéantis lors d’une catastrophe magique aux proportions titanesques qui changea à jamais le fonctionnement de la magie même. Des royaumes tels que le Narfell et le Raumathar, l'Athalantar et le Cormanthyr, l’Illefarn et le Hlondath ont laissé derrière eux des ruines dans le monde entier. La magie, qu'elle soit récente ou ancienne, dort toujours dans les vestiges de ces antiques royaumes. Tous les ans, on découvre une nouvelle merveille dans une vieille ruine : un sortilège jusqu’alors inconnu ou un objet merveilleux particulièrement puissant et servant de grands desseins. Mais le plus souvent, exhumés par des ignorants car des individus sans scrupules, maux et dangers depuis longtemps oubliés ou abominations magiques qui n’auraient jamais dû voir la lumière du jour, font leur réapparition dans le monde.
Mages, prêtres et ménestrels
Les tours branlantes et les souterrains des vieilles terres renferment des puissances et dangers sans pareils. Toutefois, ce sont les vivants qui façonnent le futur de Faerûn. Chaque région de Faerûn accueille les tours solitaires de magiciens reclus et les temples fortifiés d'ordres religieux.
Les pratiquants de la magie, adeptes de l'art profane, incluent les plus puissants mortels arpentant Toril. Engagés dans leurs affaires secrètes, de mystérieux enchanteurs, de fiers devins et des nécromanciens dépravés sillonnent Faerûn. Certains cherchent toujours plus de pouvoir et de connaissances, d’autres sont au service de leurs noirs maîtres et d’autres encore s’efforcent de réparer les torts où qu’ils soient. Tout individu ayant au moins l’intelligence d’un poteau de clôture marche sur des œufs en présence d’ensorceleurs et de magiciens, car qui saurait préciser la nature de leurs desseins ?
Ceux qui en appellent à la magie divine, également appelée le Pouvoir, sont les prêtres des très nombreux dieux et déesses de Faerûn. Dévoués à leur dieu, ils vont des prêtres de Tempus marchant aux côtés de leurs armées aux moines protégeant avec soin le savoir disposé dans les vénérables salles de la Chambre Intérieure de Déneïr et au Siège de la Connaissance d’Oghma, à Berdusk. Les dieux de Faerûn observent les moindres recoins du monde et tous les aspects de la vie. Ainsi, seul un imbécile oserait feindre d'ignorer leurs agents mortels.
Les magiciens et les prêtres ne sont pas les seuls à user de magie dans le monde. Les druides et les rôdeurs servent les divinités de la nature et protègent les forêts. Les bardes parcourent le monde, leurs chants magiques colportant nouvelles et rumeurs. Faerûn est un pays riche en utilisateurs de magie. Ainsi leurs œuvres et exploits renversent des gouvernements et ébranlent des empires.
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